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Revue de presse
A l’occasion de la visite de Jean-Louis Joseph, président des parcs régionaux de France, un point a été fait sur l’activité du Parc naturel régional du Golfe. En particulier à Ilur, île au coeur du Golfe.
Patrimoine
Créé en octobre 2014, le Parc naturel régional du Golfe du Morbihan (30 communes) prend doucement son envol avec un budget global serré (1,6 million). Après la mise en place de la gouvernance du parc en 2015, 2016 devrait être l’année du renforcement des actions : signalétique, marque « parc » pour les produits issus du PNR, qualité de l’eau, de la biodiversité…
C’est le discours que David Lappartient, président du PNR, a tenu, hier à Sarzeau, à Jean-Louis Joseph, président de la Fédération des parcs naturels régionaux de France. « Le parc c’est un développement équilibré qui préserve le patrimoine naturel de ce territoire. »
En guise d’exemple, l’élu a fait visiter l’île d’Ilur à son collègue, patron du PNR du Lubéron. Ilur un bout de terre, au sud-est d’Arz, qui mesure un peu plus d’1 km du nord au sud, pour une largeur de 800 m au maximum. Un site aujourd’hui emblématique des actions du parc.
Cette perle de grèves, de prairies et de bois a été acquise par le Conservatoire du littoral en 2008. Aujourd’hui ses quarante hectares sont gérés par le PNR. Avec environ 10 000 visiteurs annuels, l’enjeu de sa protection est essentiel.
Un gîte d’étape sur l’île
Un garde salarié du parc y est affecté pour l’entretien et la mise en valeur. Un important travail y a été ainsi conduit. L’île est aujourd’hui autonome en eau : un puits est équipé pour assurer une eau potable. L’électricité est produite grâce à des cellules photovoltaïques.
Le but est d’utiliser le minimum d’énergie fossile. Un troupeau de moutons tond à sa manière les prairies. Et un rouleau mécanique brise-fougères réduit l’emprise de ces plantes si envahissantes.
Le village d’une dizaine de maisons souvent très étroites, parfois une simple pièce de 4 m sur 3, est en cours de rénovation. Deux expositions, sur les fonds marins et autour du parc naturel, y sont présentées aux scolaires ou aux groupes de touristes qui visitent l’île.
Un gîte d’étape pourrait à terme être aménagé dans le microbourg.
Deux boucles de sentiers balisés ont été installées. « Ils canalisent plus de 90 % des visiteurs », note Ronan Pasco, chargé de mission au parc. Aucune liaison régulière ne reliant l’île au continent, les visiteurs sont le plus souvent des plaisanciers ou des groupes qui affrètent un navire pour la journée.
Parmi les chantiers annoncés, il reste l’alimentation en eau potable et en électricité des maisons.
