Le Morbihan doit mieux se vendre

 

Morbihan

Une campagne publicitaire offensive

Dès le mois d’avril, le Morbihan a fait feu de tout bois auprès des Franciliens (40 % de la clientèle aujourd’hui) en réaffirmant ses grandes destinations dans le métro durant une semaine mais aussi sur 35 000 sets de tables diffusés dans les crêperies et brasseries des quartiers Montparnasse et Odéon. Le tout accompagné d’une présence renforcée sur les réseaux sociaux : Twitter, Facebook, Instagram… « Une stratégie payante car nous gagnons + 15 points en notoriété » (parmi plusieurs départements proposés aux sondés, le Morbihan est plus souvent cité) se félicite Patrick Levy, directeur du comité départemental du tourisme. Mais persiste le frein de la météo sur des périodes de vacances de plus en plus courtes.

5e département français

Le tourisme en Morbihan représente un milliard d’euros de consommation ; 555 000 lits touristiques ; 13 000 emplois.

Ces chiffres placent le département à la cinquième place au niveau français. « Les départements du littoral ont gagné en notoriété et le Morbihan plus que ses voisins » a indiqué Janick Chabert-Bechet, directrice tourisme à Ipsos France, hier, lors de l’assemblée générale du comité départemental du Morbihan.

Des points forts contrebalancés par des points faibles que sont la météo et l’accessibilité puisque 50 % des Franciliens imaginent le département à plus de 4 h de Paris (3 h aujourd’hui et 2 h 30 demain avec la ligne ferroviaire à grande vitesse).

La carte des réseaux sociaux

Les offices de tourisme où l’on se contente de distribuer des dépliants c’est fini. Aujourd’hui, comme ailleurs, il faut jouer la carte des réseaux sociaux.

Ainsi, si l’on comptabilisait en un an deux millions de connexions sur le site internet du comité départemental du tourisme, sur le seul mois d’avril « 1,5 million de personnes ont vu sa page Facebook » souligne Patrick Levy, directeur du CDT.

« Le site internet du comité départemental du tourisme il y a quelques années, c’était à pleurer, a dit François Goulard, président du conseil départemental. Les choses avancent, il faut travailler pour s’adapter aux outils d’accès aux informations d’aujourd’hui. C’est comme cela qu’on gagne des clients. C’est pour cela qu’il faut être sur la toile, les réseaux sociaux… Il faut continuer à y investir. »

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Moins de pluie en Morbihan qu’ailleurs

Dans un contexte économique complexe le tourisme est aujourd’hui, encore plus qu’hier, un élément majeur pour le département. « C’est un potentiel considérable de développement » estime François Goulard.

« On doit vendre la marque Morbihan. Quand on voit que l’on nous reproche d’être loin, d’être arrosé… ça, c’est en fait l’image de la Bretagne. Ce n’est pas la réalité du Morbihan. Les études le montrent, la notoriété spontanée peut s’accroître. Il faut continuer ces campagnes publicitaires montrant du soleil, des plages, des îles attractives. »

source Ouest France

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