
Flaubert a écrit quelques lignes sur son passage en 1847 avec Maxime Du Camp :
” Nous abordâmes à Arz, langue de terre sèche et inculte ceinte de tous côtés par la mer. Nous traversâmes les ruelles d’un village mal bâti et nous arrivâmes à l’église où toute la population rassemblé! écoutait la parole d’un prêtre qui prêchait en breton.
En sortant, nous passons au milieu! d’un cimetière parmi des tombes plates à la tête desquelles un petit pot de fleurs s’abritait sous une ardoise dans la crainte du vent. Un ossuaire à moitié plein de crânes, de planches, de cercles, de tonneaux et d’ossements s’ouvre dans un coin.
À côté, nous lisons cette courte phrase sur le tombeau d’un enfant :
“Mon Dieu, n’aviez-vous pas assez d’anges au ciel.” Le sens du nom Arz, localement appelé Arh, est obscur ; on a voulu le rapprocher du mot ” ours ” (arzh). On trouve les formes Arf en 1031, Arz en 1387, Artz en 1506
in Correspondance (?)
source : Locmariaquer

Autre écrit de Flaubert sur Arz
L’Île d’Arz. — L’église. — Cimetière, tombes avec un pot de fleurs couvert par une ardoise; ossuaire à travers des barreaux au milieu des futailles et des bouts de bois. — Bordées que nous avons courues sur la mer.
in Flaubert – Par les champs et par les grèves
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