L’île d’Arz, désert médical ?

Si la situation des généralistes dans le département du Morbihan ne semble pas aujourd’hui catastrophique, les situations sont plus inquiétantes pour les spécialistes selon un article de Ouest France.

L’île d’Arz, si elle ne profite pas de la présence à demeure d’un médecin, à la différence de l’île aux Moines,  bénéficie de la présence efficace de deux infirmières dont nous rappelons le numéro d’appel  0675140719

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Accès interactif à la carte sanitaire établie par UFC-Que choisir ?

UFC Que choisir ?

Si la situation des généralistes dans le département du Morbihan ne semble pas aujourd’hui catastrophique, les situations sont plus inquiétantes pour les spécialistes.

Vivez-vous dans un désert médical? Depuis hier, pour connaître l’offre médicale accessible depuis votre commune, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir met à disposition une carte interactive gratuite disponible sur www.quechoisir.org.

L’association a réactualisé tous les chiffres de 2012 en prenant en compte les deux dimensions de l’accès aux soins (géographique et financière) pour les généralistes, les ophtalmologistes, les pédiatres et les gynécologues.

Pour ces quatre spécialités, la méthodologie a été la même: calculer l’offre de soins disponible, en retenant le temps de trajet maximal entre le domicile et le cabinet du médecin, soit, 30 minutes pour les généralistes et 45 minutes pour les spécialistes.
2% des Morbihannais dans le désert

« Selon ces critères, annonce Jean-Yves Gouabault, Président de l’UFC-Que Choisir du Morbihan, 2 % de la population morbihannaise se trouve en zone de désert médical. Mais ces chiffres montent à 33 % pour les pédiatres, 24 % pour les gynécologues et 15 % pour les ophtalmologues. Et les dégradations entre 2012 et 2016 sont violentes : 46 % pour les gynécologues, 44 % pour les pédiatres et 55 % pour les ophtalmologues. »

Concernant les dépassements des honoraires, le département fait plutôt bonne figure. Seuls quelques cabinets situés sur la côte augmentent leurs tarifs.

Pour le Dr Christophe Le Comte, secrétaire général du conseil départemental de l’ordre des médecins de Vannes, « Il ne faut pas nier les difficultés… Même s’il est aujourd’hui impossible de mettre un spécialiste dans toutes les villes. Il faut voir les choses en face : 20 % de la population des professionnels de santé a aujourd’hui entre 60 et 65 ans.

source :    Ouest France   et UFC Que choisir ?

 

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