Réflexions post-estivales d’AB

LES FEUX DE PLAGE :

Ils sont interdits, c’est bien entendu, tant sur le plan national ( code forestier ) que local ( Schéma de mise en valeur du golfe du Morbihan SMVM ).

Point n’est besoin d’arrêtés municipaux supplémentaires.

Le constat est là mais quelles sont les solutions ?

Toutes les communes littorales sont confrontées à ce problème ; même celles possédant des forces de police opérationnelles ont les pires difficultés à résoudre la question.

Quelques idées plus ou moins réalistes :

  • faire intervenir les pompiers et la réserve civile mais , franchement , ils sont suffisamment sollicités l’été.
  • Création d’une milice citoyenne de bénévoles ( y aura-t-il beaucoup d’amateurs ? )
  • Embauche d’un garde-champêtre ou un aide à la surveillance de la voie publique ASVP encore faudrait-il que le budget le permette.
  • Caméras de surveillance ……
  • Déterminer une zone dédiée en dehors des zones les plus fréquentées et hors danger d’incendie

Toute proposition sur ce sujet sera la bienvenue.

LES ZONES DE BAIGNADE :

Réglementairement ( Code général des collectivités territoriales , notamment les articles L 2212-2 et L 2213-23 ; article L.131-1 du code des communes ) , 2 catégories de baignades peuvent être distinguées :

  1. Les baignades dites libresle public peut s’y baigner à ses risques et périls avec, toutefois, une obligation d’un contrôle de la qualité des eaux ( ARS ).
  2. Les baignades aménagéesA partir du moment ou une délimitation d’une zone a été mise en place , on considère alors qu’il s’agit d’une baignade aménagée avec , dès lors , obligation d’un poste de secours et/ou présence d’un maître-nageur.Cependant, en dehors des heures de surveillance , une baignade aménagée en milieu naturel redevient un emplacement libre.

    Il est donc possible de considérer que les zones de baignade situées sur le territoire de l’Ile d’Arz entrent dans ce dernier cas.

    Différents arrêtés municipaux réglementent 4 zones de baignade : Pénera 2004 , Brouhel 12/07/04 , La falaise 17/02/12 , Rudevent 2014 .

    Reste le problème des interdictions de naviguer dans ces espaces.

    L’article 240-1-02 du Ministère de l’écologie,développement durable et énergie , direction des Affaires maritimes donne la définition des différents navires et embarcations ; est-il possible d’autoriser les engins de plage ? À priori ,non.

    Nos zones de baignade ont le mérite d’exister et, dans l’ensemble, elles donnent satisfaction.

    Cependant, pour que la cohabitation baigneurs et pratiquants de sports nautiques se fasse dans les meilleures conditions, encore faudrait-il un minimum de tolérance intelligente ( par exemple, est-il vraiment indispensable d’interdire à nos jeunes de 8-10 ans de traverser la zone de Brouhel, sous la surveillance d’un moniteur, pour remonter leurs optimistes en face de la descente aménagée ?

    Peut-être également serait-il nécessaire de redéfinir les zones de baignade ; à Pénera, pourrait-on favoriser la pratique des planches à voile et dériveurs à nouveau au goût du jour…

A.B

Source : http://mairie-iledarz.fr/Iledarz2/index.php/actualites1/36-les-actualites/855-reflexions-post-estivales

Commentaires de La Vitrine de l’île d’Arz
Ces réflexions sont certes un utile rappel de la réglementation déjà publiée, au début de l’été, par divers articles de La Vitrine de l’île d’Arz (cf revue de presse in fine) mais elles conduisent à un inquiétant constat d’incapacité à faire respecter cette réglementation.
Les feux de l’été, on n’y peut rien. Dont acte.
Quand au respect des zones de baignade qui ont connu cet été de nombreuses infractions commises par des engins de plage, faute de volontarisme, AB annonce, paradoxalement, une dispense de respect de cette réglementation pour le plaisir de quelques uns et le désagrément de centaines de vacanciers. La tranquillité de la baignade de familles d’estivants sacrifiée alors qu’existe un chenal de circulation des engins de plage à Keroland à quelques dizaines de mètres de Pénera mériterait un peu de concertation locale.
Un arrêté municipal autorisant la libre circulation des engins de plage dans les zones de baignade délimitées serait probablement entaché d’illégalité au regard de la réglementation précemment rappelée.
Pour rappel, tout accident entre un nageur et un engin de plage survenu dans la zone de 300 mètres placée de droit sous la compétence communale pourrait engager la responsabilité de la commune de l’île d’Arz.
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Revue de presse de La Vitrine de l’île d’Arz
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