L’eau ferrugineuse bientôt moins chère sur Arz ?

 

L’eau à l’île d’Arz, aujourd’hui et demain

L’eau qui arrive à l’île d’Arz par une conduite à partir du continent est le résultat d’un montage complexe (SIAEP-SAUR-EAU DU MORBIHAN) assurant l’approvisionnement et le traitement des eaux usées. Ainsi, pour le SIAEP de Vannes-Ouest (Syndicat Intercommunal d’Assainissement et d’Eau Potable, dont dépend l’île d’Arz), il y a plus de 400 km de réseau desservant près de 15000 clients. Sur l’île, nous avons notre propre station de lagunage (mise en service en 1994 pour 1560 équivalents-habitants) avec 9 points de relèvement des eaux usées. Il est facile d’imaginer les multiples interconnexions avec les réseaux voisins pour assurer l’approvisionnement en eau potable (importation et exportation d’eau), quel que soit le niveau des nappes phréatiques (bas en ce début d’hiver 2017) et celui de la Vilaine d’où vient une grande partie de notre eau (via une station de traitement en amont du barrage d’Arzal).

Sur le territoire du SIAEP, la consommation moyenne annuelle par habitant est de 74 m3facturés à 2,60€/m(tarif 2017 pour une consommation inférieure à 120 m3) auquel il faut ajouter la redevance pour le traitement des eaux qui représente un peu plus de la moitié de votre facture.

Ceci est la situation actuelle. Au 1er janvier 2020, l’application de la loi NOTRe fera passer cette compétence à notre intercommunalité, GMVA (Golfe du Morbihan Vannes Agglomération). Il y a aujourd’hui une trentaine de structures qui devront fusionner dans GMVA, et cela ne se fera pas en un jour. Un des points sensibles sera probablement la tarification. En effet, l’eau à Vannes (hors SIAEP) coûte 2 à 3 fois moins cher que la nôtre. Cela s’explique facilement par le nombre d’abonnés au kilomètre, plus favorable dans une ville dense que dans un habitat plus dispersé et lointain comme à l’île d’Arz. Continuerons-nous à payer beaucoup plus cher qu’à Vannes ou un principe de solidarité intra-communautaire sera-t-il appliqué ? Les discussions n’ont pas commencé.

Source (c’est le cas de le dire) : Mairie de l’île d’Arz

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