Pêche de plaisance du bar en Manche : only no kill

 

Une joli bar de près de 5 kg capturé à la régulière, en mer d'Iroise, par Gireg Goubil. Interdiction de le mettre dans la glacière en 2018 ! La bête devra retourner à l'eau sous peine d'amende (photo DR).

Tu parles d’un cadeau de Noël ! Au nord du Raz de Sein, les pêcheurs de bars ne seront plus autorisés à garder leur proie en 2018. Dans deux jours, ils devront relâcher leur poisson en pratiquant systématiquement le « no kill ». Terminé le bar cuisiné au retour de pêche !

La décision européenne a créé un véritable tsunami auprès des pêcheurs plaisanciers et des passionnés de pêche au bar, la plus noble espèce à la pointe bretonne. L’Europe se dit soucieuse de préserver la ressource. Alors, afin de protéger une espèce en diminution régulière le long de nos côtes, les pêcheurs plaisanciers ne sont plus autorisés à prélever leur proie en Manche. Le coup de bar L’année dernière, ils pouvaient encore prélever un poisson par jour et par pêcheur, du 1e r juillet au 31 décembre. La suite sur :

Le Télégramme

Geoffrey Geyer dans ses oeuvres. Pas de « no kill » possible sous l'eau ! Les...

Si les plaisanciers sont frappés de plein fouet par l’interdiction de la pêche au bar au-dessus du 48e parallèle (au nord du Raz de Sein), que dire des chasseurs sous-marins, complètement mis sur la touche !

Les pêcheurs à la ligne peuvent capturer le bar mais ne sont plus autorisés, au nord du 48e parallèle, à garder leur poisson (notre édition de vendredi). Depuis le 1e r janvier, ils sont dans l’obligation de remettre à l’eau leur bar (no kill). Autant dire que c’est mission impossible pour les apnéistes qui se servent d’un fusil sous-marin ou d’une arbalète. La chasse sous-marine se retrouve de fait la plus impactée par cette décision émanant de l’Union européenne. Un comble pour une des pratiques de pêche la moins impactante pour le milieu (sélectivité des proies, technique utilisée, absence de carburant brûlé pour ceux qui partent de la côte…). « Impossible à justifier » Pas étonnant que la décision ait vraiment du mal à passer auprès des pratiquants et des profession… La suite sur :

Le Télégramme

Ouest France

La Voix du Nord

France 3

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