La route mythique du Cap Horn

Brigitte et Yvon Le Coat avec leur ami Jean Bulot,

« Quand on a deux grands-pères cap-hornier, on a envie d’en savoir un peu plus », disait samedi Yvon Le Coat à une soixantaine d’Ildarais, venus découvrir au musée, l’histoire et la route du Cap Horn.

Des lettres de marins retrouvées


C’est depuis 1616 que les marins empruntent cette route de la mer et du vent, une histoire grandiose et bien souvent tragique car, en quelques instants, il suffit d’un gros nuage pour transformer le paradis en enfer et encore aujourd’hui, les marins qui passent le Cap Horn, n’ont qu’une envie : s’en éloigner le plus rapidement possible. Il y a quatre siècles, les magnifiques voiliers trois mâts quittaient la France pour un très long voyage chargés de guano pour les Amériques. Quelques femmes d’officiers faisaient parfois le voyage avec leur mari et il arrivait que des enfants naissent en cours de route… Brigitte Le Coat a lu avec beaucoup d’émotion des lettres retrouvées de ces fiers marins qui racontent leur vie en mer, les événements heureux ou tragiques comme la mort de l’un de leurs camarades qui s’est écrasé sur le pont.

Un rendez-vous sur la guerre 14-18 … en mer


Les Ildarais ont beaucoup apprécié cette conférence et certains d’entre eux ont rappelé que leurs grands-pères avaient aussi emprunté cette même route. Il est prévu que Brigitte et Yvon reviennent bientôt mais cette fois, pour parler de la guerre 1914-1918 en mer bien sûr. Et comme il se doit à l’île d’Arz, les échanges ont continué autour du verre de l’amitié.

Le Télégramme

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