Les coraux meurent de chaud

Coraux en mer rouge

Le réchauffement avéré et plus rapide qu’anticipé des mers menace la survie des coraux qui sont des trappes pour capter l’excès de gaz carbonique créé par l’humanité.  90 % du gaz à effet de serre est absorbé par l’eau de mer.

« On considère aujourd’hui que 20% des récifs coralliens ont déjà été détruits, 15% sont menacés d’ici à 10 ans et 15 % à 40 ans » Serge Planes en 2016

Coraux des Maldives blanchis, morts de chaleur

Des constats alarmants établis notamment par l’expédition de la goélette Tara dans le Pacifique de 2016 à 2017

Grande barrière de corail

 

 

Pour Serge Planes, directeur de recherche au Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l’Environnement et directeur scientifique de l’expédition, « les récifs coralliens sont de fait la plus grande bio-construction de notre planète : 1 seul km2 de récifs coralliens rassemble l’équivalent de toute la biodiversité des côtes françaises. »La France comprend ainsi 5 % des récifs coralliens de la planète via la grande barrière de corail de la Nouvelle-Calédonie qui fait 1600 km de long et ses 24 000 km2 de lagon notamment en Polynésie française. La santé de ces récifs est donc cruciale pour la diversité des espèces qu’ils abritent mais aussi pour les humains. « Leurs services écosystémiques sont estimés à 30 milliards de dollars par an, souligne Serge Planes. 500 millions de personnes en sont directement dépendantes, soit 8% de la population et environ 1 milliard de personnes vivent à moins de 100 km d’un récif corallien. » Les récifs coralliens protègent en effet les côtes de l’érosion, offrent via les lagons des ports sûrs et sont de véritables viviers de nourriture.

A lire :

Science et avenir

La Croix

 

New York Times

New York Times

Share