«C’est une amitié. Sur le plan personnel, spirituel, nous sommes sur la même longueur d’âme»: dans un entretien au Parisien ce lundi 13 décembre, Mgr Michel Aupetit, dont la démission a été acceptée par le Pape le 2 décembre, est revenu pour la première fois sur la prétendue liaison cachée qu’il entretiendrait avec la théologienne et vierge consacrée Laetitia Calmeyn, et sur l’article de Paris Match insinuant une telle relation paru le 9 décembre.
avec l’itw du Pape François dans l’avion le ramenant de Lesbos (Λέσϐος mot grec associé à l’amour homosexuel par la poésie de Sappho, une ironie de l’histoire) dont même les journaux catholiques se demandent si le Saint Père ne parle pas trop
Le pape François reçoit les représentants de l’Église française, ce lundi, pour évoquer notamment leur gestion de crise après que la Ciase eût estimé à 330.000 le nombre de victimes d’abus sexuels par des prêtres. Une statistique dont la méthode est remise en cause. Très mécontent de cette affaire, le pape abordera aussi les écarts qui ont conduit l’archevêque de Paris à la démission. […]
Le pape n’a en effet pas caché son mécontentement dans cette affaire. Il l’a exprimé le 6 décembre devant la presse, à son retour de Grèce: «Quand on fait ce genre d’études, nous devons faire attention aux interprétations» car «on court le risque de confondre la façon de ressentir un problème d’une époque, il y a soixante-dix ans, avec la nôtre». Ainsi, «les abus et de leur couverture» doivent être «interprétés», selon lui, «avec l’herméneutique de l’époque et non la nôtre car il ne faut pas mélanger les époques». Il a toutefois reconnu ne pas avoir «lu le rapport, ni entendu les commentaires des évêques français». Mais «je vais leur demander qu’ils m’expliquent la chose», a-t-il ajouté.
Un autre signe de l’aigreur papale confirme son état d’esprit. L’annulation de l’audience que François devait accorder, le 9 décembre, aux 22 membres de la commission Sauvé à la demande des évêques de France. Ces derniers ont prétexté le besoin pour le pape de se reposer après son périple en Grèce. Or, le 9 décembre, l’agenda de François était bourré à craquer de rendez-vous… Au moment où les membres de la commission Sauvé auraient dû serrer la main du pape, l’un de ses conseillers confiait la stupéfaction vaticane autour du chiffre des 330 000: «Une estimation statistique des victimes devenue réalité, ce n’est pas possible!» En soi, le rapport Sauvé est considéré comme un rapport de plus confirmant ce que l’Église sait déjà depuis une vingtaine d’années, notamment par des études similaires aux États-Unis et en Irlande. Mais, à Rome, la leçon des effets du rapport Sauvé a porté l’Église d’Espagne, tout comme celle d’Italie, ne suivra pas l’exemple français.
Rome déconstruit le Rapport de la CIASE sous la pression de quelques catholiques intégristes de l’Académie catholique. Comme pour la Shoah, ratiociner sur le nombre de victimes est honteux. Peu importe le nombre d’enfants outragés, une seule victime serait encore trop et le caractère systémique de la faute est établi. Il faut en finir avec l’omerta cléricale.
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