Les (sans) dents de la mer aux Glénan !

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Bretagne : un nageur tamponné par un requin

Il a eu la peur de sa vie. Samedi, un nageur breton qui participait au Défi des Courreaux, une traversée à la nage entre l’île de Groix et la plage de Ploemeur, s’est fait violemment tamponner par… un requin pèlerin.

« Chaque nageur était accompagné d’un kayakiste, raconte le maire, Ronan Loas. Le sien a soudainement levé sa pagaie en criant : Requin ! Moi, j’étais sur le Zodiac qui a récupéré le pauvre gars. Il était complètement en panique et a dû prendre le temps de retrouver ses esprits. Se faire percuter par une bête comme celle-là alors qu’on est en train de nager au large, c’est impressionnant. Et rarissime. »

Ce que, sur le coup, n’a pas réalisé notre nageur, c’est que « ce type de squale, très imposant avec ses 4 à 5 m de long, est inoffensif (NDLR : il se nourrit exclusivement de plancton) ». Reste qu’il est de plus en plus présent au large des côtes bretonnes, en particulier dans le golfe du Morbihan. Bien que choqué, le sportif a finalement repris sa course. Depuis quatorze ans, cette épreuve de 7 km rassemble des nageurs entraînés et aguerris. Cette année, 133 participants s’étaient jetés à l’eau malgré une météo peu clémente et des courants rudes mais 67 ont dû abandonner. Pas seulement à cause des requins.

source : Le Parisien

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Requin-pèlerin. Les sans dents de la mer se sont faits baliser

L’équipe de biologistes de l’Apecs vient de passer deux mois en mer à traquer le requin-pèlerin au large de l’archipel des Glénan. L’équipe de biologistes de l’Apecs vient de passer deux mois en mer à traquer le requin-pèlerin au large de l’archipel des Glénan.

La campagne de marquage des requins-pèlerins entre Groix et le Pays bigouden vient de se clôturer. Trois requins migrateurs ont été balisés par l’Apecs, l’association qui les observe. Leurs trajets sont dorénavant scrutés par les scientifiques.

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Lancée le mois dernier, la campagne de repérage et de marquage des requins-pèlerins dans la zone des Glénan (Finistère) vient de s’arrêter… Faute de balises.

Mystère
Le grand poisson migrateur reste un mystère. Cette « grande gueule » sait se faire plutôt discrète. On connaît vaguement son trajet migratoire, qui débuterait aux Canaries pour se terminer en mer du Nord ou en Irlande et qui serait lié à la présence du plancton dont il se nourrit exclusivement. L’animal, qui peut atteindre les 12 mètres pour 5 tonnes à l’âge adulte, est étudié avec attention par l’Apecs, l’association pour l’étude et la conservation des sélaciens.

Le requin-pèlerin est un poisson migrateur méconnu qui ne s’alimente que de plancton.

Après une année 2015 plutôt décevante, sans énormément de repérage et sans balisage, la campagne 2016, qui vient de se conclure en milieu de semaine dernière, aura été fructueuse. « Le réseau d’alerte a bien fonctionné, explique Éric Stéphan, biologiste salarié de l’association basée à Brest. Entre le 15 et le 30 mai, nous avons eu pas mal de signalements par les marins professionnels ou par les plaisanciers entre l’île de Groix et l’archipel des Glénan. »

Trois requins marqués
Des signalements qui déclenchaient la mise à l’eau du pneumatique de l’association brestoise, basée à Lesconil le temps de la campagne de repérage. Trois requins ont été marqués avec trois sortes de balises différentes. Les traces de deux d’entre eux sont consultables sur internet.

Trois requins-pèlerins ont été équipés d’une balise.

La campagne de marquage a permis de réaliser des images sous-marines inhabituelles.

Différents types de balises ont été posées.

source : Ouest France

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