Fête patronale

 

Vierge Marie – Eglise Notre-Dame de la Nativité – Ile d’Arz – Photo Christophe Stene

DIMANCHE 10 SEPTEMBRE

Nativité de la Vierge Marie

Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham. Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères……. Mattane engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendrée Jésus que l’on appelle Christ.

Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habités ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint ? Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : «  Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils et tu lui donnera le nom de Jésus ( cela veut dire : Le Seigneur sauve ), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par ;le prophète : « Voici que la Vierge concevra et elle enfantera un fils : on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu sauve ».

Chantons Marie ! Fêtons sa Nativité ! Comment ne pas louer celle que Dieu a choisie pour être mère de son Fils fait homme ? Elle a « exalté le Seigneur » qui « s’est penché sur son humble servante » et « que tous les âges diront bienheureuses. »

N’en est-il pas ainsi présentement ? Marie est étonnamment louée sous toutes les latitudes, dans la plupart des nations, même non catholiques, jusque dans le monde musulman. Les arts se sont plus à en glorifier le visage. Combien de sculptures, oeuvres d’artisans de la pierre et du bois, l’ont représentée souvent en rapport avec ses apparitions à travers le monde. Combien de peintres dans des tableaux, l’ont évoquée, avec d’autres personnages, voir des animaux, surtout avec son enfant comme à la crèche ou au pied de la croix. Quantité de chants, cantiques et hymnes, mais encore d’ouvrages, musicaux, de chorales, célèbrent Marie à travers les siècles chrétiens.

Dans notre humble condition d’hommes ou de femmes pécheurs, comment ne pas mêler nos voix et surtout nos cœurs à une louange universelle ? Il importe cependant, comme le fait la liturgie de l’Eglise en cette fête de la Nativité, de notifier ce qui vaut cette célérité, sa grandeur et sa beauté.

L’Evangile de Matthieu l’indique en relation avec sa maternité. « Accordée en mariage à Joseph, à Nazareth en Israël, elle se trouve enceinte « par l’action de l’Esprit Saint », avant qu’ils aient habités ensemble. » Joseph – sans connaître ses raisons intimes – « décida de la répudier en secret. » L’apparition en songe d’un ange annonce alors la Bonne Nouvelle de cette conception divine d’un fils auquel il donnera le nom de Jésus (c’est-à-dire le Seigneur sauve) car c’est lui qui sera sauveur de son peuple en le libérant de ses péchés. Notons que pour Jésus le peuple de Dieu ne se résume pas au seul peuple d’Israël mais comprend l’humanité entière d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Nous voilà fixés sur le choix de Marie par le Seigneur. Cela lui vaudra conception immaculée, une vie totalement conforme à ce que Dieu attendait d’elle. L’amour de Dieu et de tous les humains a constamment empli son cœur de Mère du Christ, consacrée par lui sur la croix comme mère du genre humain. Elle ne cesse de nous aimer, d’intercéder auprès de Dieu pour nous acquérir le bonheur infini promis « le jour du ressuscité » à la fin des temps. Il arrivera !

« Faîtes tout ce qu’il vous dira. » Ce message aux serviteurs des noces de Cana est celui qu’elle transmet à tous pour être conduits au bonheur céleste. Bien d’autres invitations de Marie à prier pour les pécheurs, avec le souci des humbles, des pauvres, des petits, des malades, de tous les souffrants, d’œuvrer pour un monde meilleur, pourraient être citées ? Comment ne pas nous étonner sur le mystère de son Assomption. Elle porte en son cœur des milliards d’êtres humains et, en même temps, l’ouvre à chacun comme toute vraie maman à son petit enfant.

Saint Paul, tout à fait dans l’actualité présente, rappelle que l’amour de Dieu contribue au bien de ceux « appelés selon le dessein de son amour ». Résistons devant ceux qui voudraient voir disparaître Dieu, le Christ et son Eglise. Les fidèles en amour « sont destinés à être à l’image de son Fils », « pour faire de ce Fils l’aîné d’une multitude de frères », appelés à partager sa gloire et celle de Marie auprès du Père.

« Les nations verront ta justice », « tous les rois verront ta gloire » ; « tu seras une couronne brillante dans la main du Seigneur ». Ce sont des paroles d’un psaume destinées au Messie. Elles s’appliquent avec joie à Marie. Nous l’aimons ! Nous la prions ! Elle est notre mère pour aller à Dieu, pour nous rassembler tous et toutes dans le corps unique dont Jésus est la tête.

Qu’elle veille sur notre paroisse et ses habitants. Que la Vierge de Brouël soit une halte pour l’invoquer et la prier !

Père Jean Lucas

Vierge de Brouël – Photo Christophe Stener
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