Total complice de la junte birmane ?

Depuis le putsch des généraux birmans le 1er février dernier, aucun responsable politique français, aucun élu n’a prononcé à propos du drame que vit la Birmanie, le mot tabou : Total. Il est pourtant de notoriété publique que le groupe pétrolier, en propre, et par son pilotage du consortium exploitant le gisement offshore de Yadana et acheminant le gaz en Thailande, est la « moneyline », la perfusion indispensable à la survie financière de la junte birmane. Il s’agit, tous flux confondus, d’environ 500 millions de dollars par an, selon des sources spécialisées consultées par Asialyst. Aux États-Unis, le congrès examine en ce moment le cas de Chevron, le principal partenaire de Total en Birmanie. L’omerta française a, elle, été rompue ce dimanche 4 avril par Patrick Pouyanné, le PDG de Total.

https://asialyst.com/fr/2021/04/05/total-birmanie-tabou-ebranle/

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