Quand Izabella Borges parcourt les sentiers de l’île d’Arz, son havre de prédilection, et qu’elle y croise le vent, elle pense à sa déesse de baptême dans la religion afro-brésilienne, le candomblé. « Je suis fille de Yansã, la déesse des orages et du vent », explique-t-elle. C’est une autre tempête, celle de la dictature brésilienne, qui l’a portée en France, à 19 ans. Izabella Borges n’avait jamais connu d’autre régime que celui, suffoquant, des militaires, installés au pouvoir de 1964 à 1985.[…]
Le 29 juillet, Izabelle Borges fera une lecture d’extraits de Ses yeux d’eau à 17 h au café La Fontaine, sur l’île d’Arz.