Archives de catégorie : Bernard Le Roy

Bernard Le Roy réagit au tract des ‘défenseurs du caillou’

HORREUR

« … c’est dans le vide de la pensée que réside le mal. »

Propos contre le texte anonyme BRAVO

Signé, Les Défenseurs du caillou, Île d’Arz le 05/05/2020

En effet, ce jour, de courageux délateurs voire même diffamateurs interpellent les élus de l’Île d’Arz et insultent nos Infirmières.

Le contenu de ce texte est particulièrement Délétère, c’est-à-dire Nuisible : il met la santé et la vie de notre communauté insulaire en danger, car il est asphyxiant, irrespirable, nocif et toxique.

Méfions-nous de la capacité de cette sorte de pensée à corrompre notre culture Insulaire, en tous cas cette pensée qui se voudrait investie d’une forme d’identité mieux préservée qu’ailleurs et donc légitime à exclure, à écarter et à bannir l’Etranger et les Différences en se renfermant dans sa coquille.

« ….. Je prenais donc, en quelque sorte, congé de mon siècle et de mes contemporains, et je faisais mes adieux au monde, en me confinant dans cette île pour le reste de mes jours. »

Rousseau, Les Confessions XII

Quant aux Corbeaux, « Les défenseurs du caillou », signataires anonymes de cet HORRIBLE texte, ils sont à l’évidence des oiseaux de mauvais présages ! …avides et sans scrupules, médisants et acharnés comme de vrais rapaces, ils sont attirés par l’odeur de la mort.

En utilisant des grappins d’abordage, ils tentent d’arracher les pierres de la construction et de la défense de notre communauté Insulaire « Debout » face au siège de cette pandémie : par là je veux dire Nos Infirmières, véritables fantassins engagées jours et nuits contre le Cornavirus-Covid19.

N’oublions pas, qu’avec l’Ecole, ce personnel de Santé résident sur notre Île représentent de véritables SANCTUAIRES :

à ce titre, ils représentent à notre avis des endroits protégés, secrets et intimes, qui au cours de conflits, quels qu’ils soient, deviennent des lieux à l’écart des combats, mettant à l’abri d’éventuelles attaques ou représailles, l’ensemble de la population Îldaraise.

A l’Île d’Arz, nous avons donc encore ce devoir de « Sanctuarisation » de l’ECOLE, de nos INFIRMIERES, de nos SERVICES de SECOURS et de notre Equipe Municipale, pour leur épargner plus d’horreur.

Mardi 5 mai 2020

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CONFINEMENT, ISOLEMENT, INSULARITÉ

Photo Michel Brunet

CONFINEMENT, ISOLEMENT, INSULARITÉ

Une Île se mérite, il faut traverser la mer pour y arriver ! On a le temps d’y penser. On change de rythme, on passe dans un autre espace-temps. Une Île, c’est la magie des traversées, la sensation d’atterrir en un lieu clos, intime, à soi, joies de l’insularité.

La possibilité des Îles. Martine PICOUËT

Réflexions B. Le Roy, Île d’Arz, 04/04/2020

Les Îles sont devenues le meilleur moyen, pour les Français en mal d’exotisme, de larguer les amarres !

Toutes ces Îles, « miniatures du lointain », selon l’expression chère à Gaston Bachelard, attirent de plus en plus de vacanciers.

L’Île incarne l’ailleurs, « l’eau-dela », le nulle part, comme le dit Nathalie Bernardie-Tahir, universitaire et auteur de L’Usage de l’Île (Editions, PETRA, 2011).

L’Île représente aujourd’hui dans l’imaginaire collectif occidental, la figure emblématique de l’isolement.

Dans un monde de globalisation, avec cette peur de la « mondialisation bulldozer », elle représente le Local, l’Authenticité, une certaine Forme d’Identité qui seraient mieux préservés qu’ailleurs ……

…..des bouts du monde, longtemps synonymes de misère, de naufrages et de naufrageurs, d’exil, elles sont devenus tout à la fois refuges pour les rêves d’aventure, et des terres d’accueil aux frontières rassurantes, doucement bercées par le va-et-vient des marées.

L’Île est d’autant plus Île que la rupture est forte ou ressentie comme telle, écrit Joël Bonnemaison dans Vivre dans l’Île (L’Espace géographique, 1991).

C’est ce qui fait rêver.

Eloge de la lenteur, magie des traversées, sensation d’atterrir en un lieu clos, intime, à soi …. Joies de l’Insulatité.

Le 26 mai 2013, réflexions concernant notre Île.

La taille d’une Île est une question primordiale pour moi ; car elle ne doit pas être trop grande, comme Belle-Île ou comme Groix!). ?…à la limite cela se discute !) 

Dans ces cas là, la forme sociale et sa pratique, l’espace géographique, le paysage, l’architecture et l’urbanisme reprennent une dimension similaire à l’étendue de la grande métropole !

Ce qui caractérise une vraie petite Île c’est d’être appréhendable à la manière d’un bateau, d’un beau navire dont le capitaine ou le commandant connait toutes les personnalités de l’équipage …..

Où finalement chacun a pratiquement un rôle à jouer, à un poste précis pour que l’unité fonctionne !

L’Unité, c’est bien cela la question aujourd’hui,

Et l’Unité n’est pas forcément exclusive et antinomique des différences et des particularités de chacun.

Bernard Le Roy

Photo Michel Brunet

Courriers de lecteurs

Si comme Bernard, vous souhaitez participer à l’animation de La Vitrine de l’île d’Arz, merci par avance de vos contributions, textes photos, documents… à adresser à info@arz.fr

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