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EN BRETAGNE, UN VILLAGE DE BORD DE MER MET EN VENTE 26 TERRAINS À PARTIR DE 60 EUROS DU M²

Pour lutter contre l’augmentation des prix du foncier et attirer des jeunes ménages, la mairie de Plougasnou, dans le Finistère, a décidé de mettre en vente des terrains à des prix abordables.

Comment attirer des jeunes ménages alors que les prix de l’immobilier progressent? Une commune de Bretagne a décidé d’agir en proposant, sous certaines conditions, des terrains à des prix abordables, a repéré Ouest France. Plougasnou, dans le Finistère, commercialise ainsi, depuis le 4 septembre, 21 lots en accession libre au prix de 95 €/m² et 5 lots destinés aux primo-accédants et/ou aux propriétaires de petits logements qui souhaitent acquérir un terrain pour y construire une maison individuelle en résidence principale, au prix de 60 €/m².

La commune précise bien dans son règlement d’attribution que ne seront acceptés que les dossiers de résidence principale. Ainsi, “seules les personnes physiques souhaitant construire leur résidence principale seront admissibles. Ne seront pas recevables les candidatures pour établir une résidence secondaire, un bien à la location saisonnière, des bureaux ou un local, ni celles présentées par les professionnels de l’immobilier”.

https://www.bfmtv.com/immobilier/prix-immobilier/en-bretagne-un-village-de-bord-de-mer-met-en-vente-26-terrains-a-partir-de-60-euros-du-m2_AN-202309110397.html

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Salon de l’agriculture. Les agricultrices gagnent du pouvoir à la ferme

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logo Ouest-FranceMardi 01 mars 2022 06:30Salon de l’agriculture. Les agricultrices gagnent du pouvoir à la ferme 
photo  violaine hautchamp, éleveuse de vaches bretonnes pie noir, dans le morbihan : « sur la ferme, nous sommes quatre associés et nous partons du principe que nous sommes chacun capables de tout faire. »

Sur l’île d’Arz (Morbihan), Violaine Hautchamp, éleveuse laitière, incarne cette nouvelle génération d’agricultrices qui travaillent et décident à égalité avec les hommes, et innovent.

Bonjour Madame, je voudrais voir le patron. Si un technico-commercial se pointe un jour à la ferme laitière de l’île d’Arz (Morbihan) en tenant ce discours liminaire, il sera courtoisement, mais fermement invité par son interlocutrice à faire demi-tour. Parce que la ferme bio en question, le Gaec Lait Hautchamp, peuplée de vingt-cinq vaches bretonnes pie noir rustiques en diable, cultive jalousement son autonomie alimentaire. Et surtout parce que dans cette ferme, Violaine Hautchamp partage à égalité le travail et les responsabilités avec son mari, Sébastien.

Quand nous nous sommes installés ici en 2011, raconte la jeune femme de 35 ans, présente au Salon de l’agriculture, nous avons choisi la forme sociétaire du Gaec (Groupement agricole d’exploitation en commun) . Nous sommes à égalité dans les parts sociales, dans le travail, dans le salaire. Je ne voulais pas être la femme de l’agriculteur.

Pas de chasse gardée

Depuis, le Gaec s’est élargi en accueillant en 2019 deux nouveaux associés, Clément et Thomas. Les 65 000 litres de lait produits annuellement par le troupeau sont transformés en totalité en produits fermiers (beurre, crème fraîche, fromage blanc, yaourts, fromages, glaces, gros lait, confitures de lait…) vendus sur les marchés. La règle du jeu reste la même : Nous avons tous trois métiers : l’élevage, la transformation du lait et la vente. On est tous capables de se remplacer. Je me suis toujours sentie d’égal à égal avec mes trois associés.

Des domaines de prédilection, oui : Sébastien est plus doué en mécanique, je suis plus douée pour la transformation. Mais pas de chasse gardée. Mon mari et moi, on part du principe qu’on est capable de tout faire. Violaine conduit le tracteur, donne le coup de main pour les foins, assure son tour de traite. Élève ses deux enfants, Léonie, neuf ans et Ismaël, 6 ans. Son quatrième métier, finalement. Mais là encore, en parfaite égalité avec Sébastien. Quand je suis à la traite, il s’occupe des enfants. Et inversement. On alterne.

« Les femmes étaient invisibles »

Elle ajoute : Je n’aurais pas aimé être une mère au foyer. Quand mes enfants étaient en bas âge, je les ai fait garder par une nounou. J’en ai discuté avec des agricultrices. Avant, dans notre milieu, ça ne s’imaginait pas de faire garder ses enfants. C’est peut-être sur cet aspect que le changement est le plus perceptible.

Issue d’une famille d’éleveurs laitiers bio près de Rennes, Violaine évoque la trajectoire de sa propre mère : Elle avait pris un quart de temps à la ferme pour nous élever. C’était son choix, car elle n’aimait pas trop les vaches et le tracteur. Elle faisait les comptes.

Un travail précieux. Un travail de l’ombre. Du temps de mes grands-parents, se souvient Violaine, les femmes étaient invisibles, alors qu’elles en faisaient autant, sinon plus. Ça change : les agricultrices sont plus considérées aujourd’hui.

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