70 personnes étaient à la réunion de quartier du sud ouest vannetais, ce soir. Les projets immobiliers, comme à l’ancienne école de Conleau, inquiètent.
Les réunions de quartier font salle comble. Celle de ce soir, à la maison de quartier de Conleau pour le sud ouest de Vannes, aussi. Environ 70 personnes ont fait le déplacement mais les plus jeunes résidents étaient absents des débats.
Et comme à chaque réunion publique, il est question de circulation, de vitesse, de sécurité notamment autour des boîtes de nuit.
Si aucun habitant n’a plus tiré à boulets rouges contre le tunnel de Kerino, beaucoup s’inquiètent du traffic qu’ils imaginent « plus dense » après son ouverture et réclament des aménagements pour ralentir la circulation et sécuriser les piétons et les cyclistes.
Il a aussi été de la circulation dans la presqu’île de Conleau. Une résidente a dit son exaspération face « aux 52 bus et 84 navettes quotidiennes, sans compter les milliers de voitures qui défigurent le site ». Elle imagine qu’il ne puisse plus être possible de pénétrer le cœur de l’île.
Si « faire payer le parking a limité la circulation », estime le maire, il n’est pas envisageable de stopper les bus sur le premier parking, pensant aux personnes à mobilité réduite.
Pas comme Carnac
Au chapitre immobilier, un habitant s’est inquiété du projet au long cours, de 46 logements, en lieu et place de l’ancienne école de Conleau et particulièrement du profil des nouveaux habitants car « notre quartier vieillit, j’espère que de jeunes ménages pourront venir et qu’il ne ressemblera pas à du Carnac. Je vois aussi beaucoup de parcelles en vente et de prometteurs tourner autour ».
Le maire s’est voulu rassurant en indiquant que des aires de stationnement étaient prévues pour répondre à une riveraine qui ne voit pas ce projet d’un bon œil.
Enfin, la qualité des eaux de baignade de la piscine de Conleau a été abordée son « pavillon bleu » ayant été mis en berne après des tests sanitaires non conformes et de sévères réactions cutanées de baigneurs l’été dernier. Mais, certifie le maire, « on peut s’y baigner désormais sans problème ».
