Rachel Posner, l’épouse d’un rabbin à Kiel, en Allemagne, a pris une photo en 1931 dont elle ne se doutait pas qu’elle toucherait un jour les gens du monde entier : il s’agissait de la menorah de Hanoucca de sa famille, neuf bougies encadrées dans une fenêtre à travers laquelle un grand nazi on pouvait voir une bannière accrochée de l’autre côté de la rue.
« ‘Mort à Juda’, dit le drapeau. « Juda vit pour toujours », alors la lumière répond », a-t-elle griffonné avec défi au dos de la photo.
Maintenant, 90 ans après que sa famille a fui l’Allemagne avec la menorah, elle est revenue, avec ses descendants, pour être allumée pour la première fois dans le pays depuis que la famille s’est échappée.
Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a plaidé “pour la sanction la plus sévère” contre le député RN Grégoire de Fournas, lors du rassemblement en soutien à l’élu noir LFI Carlos Martens Bilongo, vendredi 4 novembre, devant le Palais Bourbon, à Paris. “Un seuil a été franchi”, a pour sa part ajouté Mathilde Panot, présidente du groupe à l’Assemblée. Lors d’une question sur les exilés posée par le député de la Nupes Carlos Martens Bilongo, jeudi, l’élu RN avait lancé dans l’hémicycle : “Qu’il(s) retourne(nt) en Afrique !”.
N’ayons aucune tolérance pour les propos odieux du député RN Grégoire de Fournas, propos racistes et manquant de toute humanité à l’égard des migrants en situation de péril en Méditerranée. Honte à lui !
Christophe STENER
Accusations de racisme : l’Assemblée nationale exclut le député RN Grégoire de Fournas pour 15 jours
L’Hémicycle s’est levé, la sanction est tombée. Accusé par les parlementaires d’avoir tenu des propos racistes jeudi au cours de la séance de questions au gouvernement, le député du Rassemblement national, Grégoire de Fournas, s’est vu imposer une exclusion temporaire de l’Assemblée nationale. Celle-ci, approuvée par les parlementaires, durera quinze jours. En cause, la phrase «Qu’il retourne en Afrique !» lancée par l’élu lepéniste alors que l’Insoumis Carlos Martens Bilongo interpellait l’exécutif à propos d’un bateau transportant des migrants en Méditerranée. Le motif retenu n’est toutefois pas celui-ci. Selon les indications du bureau, l’élu est sanctionné pour s’être livré à des «manifestations troublant l’ordre ou qui provoque une scène tumultueuse.»
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