Joe Biden a rencontré le pape François, vendredi; pendant soixante-quinze minutes, soit nettement plus qu’avec Donald Trump 2017.
À Rome, ville éternelle, tout est affaire de temps. Aussi étroit que cela puisse paraître, le minutage des rencontres entre le pape et ses invités compte. Joe Biden a ainsi rencontré le pape François vendredi pendant soixante-quinze minutes! Ce fut davantage qu’avec le président Obama, cinquante-deux minutes en 2014 et nettement plus qu’avec Donald Trump, trente minutes en 2017… Autre détail important, le sourire du pape et de son interlocuteur, tous deux radieux, à l’image de deux amis, ayant plaisir à se revoir et qui se retrouvaient d’ailleurs pour la quatrième fois. Même si c’était la première pour Biden en tant que président. Le contraste est net avec la moue papale au côté du président Trump. «C’est bon d’être de retour», a lancé Biden, tout sourire, à son comité d’accueil dans la cour San Damase du Vatican à peine descendu de son imposante limousine et suivi de son épouse, Jill, portant une mantille noire.
Les plus récents appellent, le 26 octobre, dans un texte diffusé sur La Croix, à un « chemin de réforme » à partir des 45 recommandations de la Ciase pour passer d’une « obligation de moyens à une obligation de résultat ».
Dans un premier temps, ces laïcs engagés – d’un formateur scout à un directeur d’association en passant par un religieux dominicain et des élus locaux, jusqu’au chroniqueur de La Vie Erwan Le Morhedec – demandent une clarification : que les responsables catholiques qui ont permis à des agresseurs d’échapper à la justice ou entravé les travaux de la Ciase remettent leur charge : « Il faut en finir avec l’omerta ! », insistent-ils.
Ils émettent ensuite trois propositions d’action : une « démarche synodale française ambitieuse, qui dépasserait et prolongerait la brève consultation » lancée mondialement pour le « Synode sur la synodalité », un « mouvement de déconcentration des pouvoirs au sein de l’Église » notamment pour les conseils diocésains aujourd’hui consultatifs qui deviendraient décisionnaires, et enfin la création d’une « commission indépendante pour le suivi de la mise en œuvre des recommandations de la Ciase » dont ils définissent ainsi les contours : « Composée à parité de laïcs et de prêtres, religieux et consacrés d’une part, d’hommes et de femmes d’autre part, cette commission devrait pouvoir solliciter l’expertise de personnes qualifiées hors de l’Église. »
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