Archives par mot-clé : Pèche

Bar : l’Unan prend position

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Bar : le règlement instaurant le moratoire est paru

Voilà qui va mettre fin à la « zone grise » sur le moratoire de la pêche du bar (stock nord), et ses différences d’interprétation : le règlement fixant les nouvelles règles est paru au Journal officiel de l’Union européenne, ce jeudi 28 janvier.

Établissant les possibilités de pêche pour 2016 (Tac et quotas) négociées en conseil des ministres mi-décembre, ce règlement détaille dans son article 10 les mesures relatives à la pêche du bar.

Le moratoire s’applique ainsi du 1er janvier au 30 juin pour tous métiers, sauf ceux utilisant hameçons, palangres et filets maillants fixes ne devant arrêter sa pêche qu’en février et mars.

Hors de ces périodes ces derniers sont soumis à une limite de 1,3 tonne par mois contre une tonne pour les autres métiers.

Une dérogation a été introduite : durant le moratoire, les chalutiers de fond et senneurs peuvent détenir du bar jusqu’à 1 % de leurs captures à bord pour tenir compte de leurs captures accessoires.

La pêche récréative peut s’adonner au pêcher-relâcher de bar durant le moratoire, puis est limitée à un bar par jour par pêcheur.

Cette parution intervient alors que cette nuit même, la poursuite des débarquements et ventes de bar par des chalutiers a suscité la colère des petits métiers.

Les chalutiers estimaient être dans leur droit tant que l’arrêté n’était pas paru, et les petits métiers s’en remettaient à l’interprétation donnée par le ministère, à savoir que le moratoire était applicable.

La situation est claire désormais.

Source Le Marin

N.B. L’UNAN ne se satisfait pas du traitement fait à la pêche plaisance et poursuivra son action

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Unan

Face à une ressource qu’elle estime en baisse, l’Unan  du Morbihan se dit favorable à la mise en place de mesures restrictives pour la pêche au bar. En premier lieu, les pêcheurs plaisanciers souhaitent l’interdiction de la pêche pendant la période de reproduction.

Le Télégramme 17 avril 2016

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Loup

Bar : une ressource menacée

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Un répit pour les poissons de grand fond

Sur un chalutier lorientais d’Intermarché, au large de l’Écosse.

Le groupement Intermarché a annoncé que ses chalutiers ne pêcheraient plus en eaux profondes d’ici 2025.

Le groupement Intermarché a annoncé ce mardi que ses chalutiers, armés par sa filiale lorientaise, la Scapêche, ne pêcheront plus en eaux profondes au large de l’Écosse « d’ici 2025 ».

Fini le sabre noirFini le sabre noir, la lingue bleue et le grenadier. Les bateaux traqueront d’autres espèces, pour lesquelles la Scapêche espère obtenir des droits supplémentaires : le lieu noir, l’églefin, le cabillaud, la lotte ou encore le merlu.

« Oui » aux écolosDans leur communiqué, les Mousquetaires estiment que « le consommateur est de plus en plus sensible à une consommation responsable ». Sous-entendu : la pêche au large de l’Écosse, jusqu’à 800 m de profondeur, ne le serait donc pas. Une autre façon de dire « oui » aux mouvements écologistes les plus opposés à la pêche des grands fonds.

Volte-faceOr, la Scapêche, le port de pêche de Lorient et les élus lorientais se sont battus ensemble pendant des années pour démontrer que la pêche en eaux profondes, la plus encadrée en Europe, était durable et responsable.

Cette volte-face des Mousquetaires ne passe pas bien sur le port de Lorient.

50 millions d’eurosLe plan d’Intermarché vise à redéployer sa flottille vers d’autres espèces tout en renouvelant ou modernisant ses bateaux. Un investissement de 50 millions d’euros sur dix ans.

Intermarché indique que l’emploi sera maintenu (environ 300 salariés) ainsi que le volume de poisson débarqué (17 000 tonnes pour 47 millions d’euros).

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Télégramme 30 mars 2016

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