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Revue de presse

Ramadan, le Vatican exhorte chrétiens et musulmans à resserrer leurs liens

À l’occasion du mois de Ramadan, le cardinal Miguel Ángel Ayuso Guixot, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a appelé vendredi 1er mai les fidèles musulmans et chrétiens à multiplier, durant la pandémie, les gestes de solidarité. Il a par ailleurs insisté sur le respect, et la protection, des lieux de culte. https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Pape/Ramadan-Vatican-exhorte-chretiens-musulmans-resserrer-liens-2020-05-01-1201092147

Réouverture des écoles : la crainte de poursuites pénales gagne les maires

https://www.lexpress.fr/actualite/politique/reouverture-des-ecoles-la-crainte-de-poursuites-penales-gagne-les-maires_2124991.html

Ecole, écolier , cartable , sac , rentrée scolaire

Le rectorat de Bretagne souhaite que le choix des parents de renvoyer ou non leur enfant à l’école soit définitif jusqu’à la fin de l’année. De son côté, le gouvernement ne s’est jamais exprimé sur cette possibilité.

Branle-bas de combat dans les écoles bretonnes. Les établissements se préparent à une rentrée inédite le 11 mai. Face à l’énorme défi des normes sanitaires strictes fixées par le gouvernement, le recteur d’académie, Emmanuel Ethis, fixe le cap. Dans une note datée du 30 avril, il a adressé ses consignes aux directeurs d’école. La rentrée repose sur le principe du volontariat des parents. Mais dans un souci d’organisation, il souhaite que ce choix soit définitif, jusqu’à la fin de l’année scolaire. « Il est préférable que ce choix puisse s’exprimer sur l’ensemble de la période allant de la date de la reprise à la fin de l’année scolaire. Vous voudrez donc bien proposer aux parents d’accueillir leurs enfants dès la reprise, en insistant sur l’intérêt qui s’attache à la participation à la classe et sur les conditions sanitaires mises en œuvre qui garantissent une sécurité sanitaire optimale », explique-t-il aux directeurs d’école. Une enquête « interview » des parents devra donc être menée pour le 6 mai.

Deux jours d’affilée à l’école

Jusqu’à présent, le gouvernement ne s’est jamais exprimé sur cette possibilité. La directive du recteur peut même sembler contradictoire. En effet, à partir du 2 juin, les parents désirant garder leur enfant devront justifier de l’impossibilité de le renvoyer à l’école. Sinon, ils ne basculeront pas sous le régime du chômage partiel. Le protocole sanitaire des écoles, présenté ce vendredi, pourrait permettre d’éclaircir la situation.

En outre, dans cette note, Emmanuel Ethis est revenu sur l’organisation de la semaine. Les classes étant limitées à 15 élèves (dix en maternelle), les enseignants devront alterner entre différents groupes. Le rectorat préconise que les enfants soient à l’école deux jours d’affilée (par exemple, lundi/mardi ou jeudi/vendredi), afin d’éviter les décrochages. Le dispositif pour les élèves qui resteront à la maison n’a, lui, pas encore été précisé.

https://www.letelegramme.fr/bretagne/retour-a-l-ecole-le-rectorat-de-bretagne-souhaite-un-choix-definitif-des-parents-01-05-2020-12546183.php

Violences faites aux femmes : ouverture d’une permanence d’accueil dans un centre commercial à Lorient

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/lorient/violences-faites-aux-femmes-ouverture-permanence-accueil-centre-commercial-lorient-1823366.html#xtor=EPR-521-[france3regions]-20200501-[info-bouton1]&pid=

9 avril 2018 : Rencontre entre l’Eglise et l’Etat. Discours du président de la République, Emmanuel MACRON, invité par la Conférence des évêques de France (CEF) au Collège des Bernardins. Paris (75), France.

Le déconfinement, motif de rupture entre Emmanuel Macron et les catholiques ?

Nombre d’évêques et de fidèles catholiques s’insurgent de la décision du gouvernement de maintenir l’interdiction des cultes publics jusqu’à début juin en raison du Covid-19. Découlant d’incompréhensions entre l’épiscopat et l’exécutif, ces tensions risquent toutefois de fâcher durablement des catholiques.

https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Le-deconfinement-motif-rupture-entre-Emmanuel-Macron-catholiques-2020-05-01-1201092101

©YOAN VALAT / POOL/EPA/MAXPPP – epa08393984 French President Emmanuel Macron attends a video conference call with local authorities from La Reunion, Mayotte and Saint Pierre et Miquelon territories about the coronavirus pandemic at the Elysee Palace in Paris, France, 30 April 2020. EPA-EFE/YOAN VALAT / POOL

Le gouvernement va entériner, ce samedi, la prolongation pour deux mois de l’état d’urgence sanitaire contre le Covid-19, mais il est aussi sous pression pour clarifier les modalités concrètes du déconfinement.Après un 1er-Mai confiné pour cause du coronavirus, le Conseil des ministres se penche, ce samedi, sur le projet de loi prorogeant l’urgence sanitaire à compter du 24 mai. Son examen au Sénat est prévu dès lundi, avant qu’il ne soit transmis l’Assemblée nationale en vue d’une adoption définitive dans la semaine. Le texte précise que la mise en quarantaine et le placement à l’isolement, afin de lutter contre la propagation du virus, pourront intervenir « lors de l’arrivée sur le territoire national ». https://www.letelegramme.fr/france/le-gouvernement-va-prolonger-l-etat-d-urgence-sanitaire-de-deux-mois-02-05-2020-12546509.php

epa07988115 French Prime Minister Edouard Philippe (R) stands behind French President Emmanuel Macron (front) during a ceremony at the Arc de Triomphe in Paris, France, 11 November 2019, as part of the commemorations marking the 101st anniversary of the 11 November 1918 armistice, ending World War I (WWI). EPA-EFE/LUDOVIC MARIN / POOL MAXPPP OUT

Les dissensions inavouées entre le Président et le Premier ministre aiguisent les appétits des candidats à Matignon. Où un changement reste, pour l’heure, improbable.

Depuis l’Élysée et Matignon, ce sont deux musiques différentes que l’on entend désormais. « D’un côté, Emmanuel Macron martèle l’échéance du 11 mai et la volonté de bousculer l’administration pour accélérer le déconfinement. Édouard Philippe met, lui, en avant la date du 2 juin et l’extrême prudence qui guide sa gestion du risque sanitaire », note un responsable de LREM. « Ce n’est en rien un partage des rôles concerté, façon « bon flic, mauvais flic », ajoute un proche du Premier ministre. Macron vise une relance de l’économie, décisive pour sa réélection, tandis que Philippe ne veut pas écorner son image en bradant la sécurité des Français ».

Dès lors, les rumeurs sur un changement de Premier ministre, qui avaient émergé avec la réforme des retraites, reprennent de plus belle. Il y aurait nécessité à installer, à l’été ou après les élections municipales, un nouveau capitaine pour incarner l’acte III du quinquennat.À lire sur le sujet Emmanuel Macron dément des tensions avec Édouard Philippe

À chacun son favori

C’est la thèse que soutiennent auprès d’Emmanuel Macron son stratège en communication, Philippe Grangeon, et la « Bande de Poitiers », des trentenaires LREM issus du PS parmi lesquels on trouve l’eurodéputé Stéphane Séjourné et les députés Aurélien Taché et Pierre Person. Prônant un coup de barre à gauche et écologiste, ils poussent le nom de Jean-Yves Le Drian, qui incarne l’aile gauche du gouvernement.

De l’autre côté de l’échiquier, Jean-Michel Blanquer, qui compose habilement la réouverture complexe des écoles, est cité. De même que Bruno Le Maire, qui cherche à s’imposer comme un recours évident en multipliant la com’ sur son activisme à Bercy.

Nicolas Sarkozy, devenu un conseiller écouté d’Emmanuel Macron, se démène, depuis sa résidence balnéaire du Cap Nègre (Var), pour imposer l’idée d’un gouvernement d’union nationale. Et placer à sa tête Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France. Mais Emmanuel Macron serait plus que réservé à l’idée d’ouvrir un espace politique à un futur adversaire à l’élection présidentielle de 2022. Plusieurs voix suggèrent un choix plus original, affirmant un volontarisme nouveau pour la sortie du confinement. Comme le médecin urgentiste Jean Rottner, patron LR de la région Grand Est, ou le préfet et maire de Prades (Pyrénées-Orientales) Jean Castex, récemment nommé « Monsieur déconfinement » du gouvernement.À lire sur le sujetVirginie Martin : « On n’a jamais senti autant d’amateurisme dans la gestion de l’État »

Macron a besoin de stabilité

Face à ces pressions, Emmanuel Macron suit, pour l’instant, la logique institutionnelle du quinquennat et l’instinct conservateur des présidents de la République à ne pas changer de Premier ministre. Il est conforté en ce sens par la prudence de son plus proche collaborateur, Alexis Kohler, qui place au plus haut la relation de confiance qu’il a construite avec le directeur de cabinet d’Édouard Philippe, Benoît Ribadeau-Dumas. « Les signes de loyauté sont encore plus importants aujourd’hui qu’hier, détaille un proche d’Emmanuel Macron. Pour ses dernières interventions, Macron a soumis à Philippe ses principales décisions, ce qu’il n’avait pas fait lors de la crise des gilets jaunes. Après, ce sont surtout les entourages qui créent la tension dans le couple ».

Pour nombre d’observateurs, le rapport de force serait en fait inversé. « Emmanuel Macron a conscience qu’il est démonétisé pour une partie importante de l’opinion : c’est surtout lui qui a besoin de stabilité, de temps pour remonter la pente, explique un bon connaisseur des arcanes du pouvoir. Le pire pour lui serait de voir Édouard Philippe, à peine débarqué de Matignon, déchirer le lien de loyauté qui les lie, mobiliser une centaine de parlementaires et se mettre en position pour 2022 ».

L’affaire des SMS

C’est ce qui se serait joué lors de l’affaire des SMS adressés, lundi dernier, par Emmanuel Macron à des journalistes. Selon Le Point, le Président leur aurait annoncé qu’il se faisait fort d’obtenir de son Premier ministre le report du vote prévu, mardi soir, à l’Assemblée. Selon plusieurs sources, le buzz aurait provoqué la fureur d’Édouard Philippe, mardi matin. Avant le Conseil des ministres, il aurait même menacé de démissionner si Emmanuel Macron ne démentait pas publiquement ces propos.

Même si Édouard Philippe n’a rien d’un « tueur », « il a pris la posture de Jacques Chirac, en 1976, justifiant sa démission par la confiance rompue avec le Président, estime un proche. Valéry Giscard d’Estaing a traîné ce départ comme un boulet, lui faisant rater sa réélection en 1981 ». Il a d’ailleurs obtenu gain de cause : le Président a fait savoir, l’après-midi même, qu’il « démentait toute tension » et les députés ont bien voté, mardi soir, comme prévu, le plan de déconfinement. Tant que la guerre contre le virus n’est pas terminée, Édouard Philippe mène le jeu face au maître des horloges.

https://www.letelegramme.fr/france/des-tensions-autour-du-couple-executif-02-05-2020-12546361.php

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