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À Vannes, la Covid dope le tourisme mais inquiète

PHOTO FRANCOIS DESTOC / LE TELEGRAMME ARZON (56) : Coronavirus Covid-19 Le maire Roland Tabart sur la plage afin de vérifier si l’arrêté sur l’utilisation de la plage est bien respecté

«Quel tourisme demain pour la Bretagne ?» C’est la question lancée lundi 7 septembre en marge de l’ordre du jour du conseil d’agglo de Vannes par Roland Tabart, maire d’Arzon.

En qualité de président de l’office de tourisme communautaire, le doyen de l’assemblée était aux premières loges, cet été, pour constater l’afflux de visiteurs venus souffler en bord de mer après le premier épisode Covid. « On était à la limite de l’acceptable » a signifié l’élu dont la commune a été particulièrement prise d’assaut, en passant de 2 100 à environ 40 000 habitants.

«Un avant et un après Covid»

Une inquiétude partagée par David Robo, maire de Vannes, qui parle clairement « d’un avant et d’un après Covid ». En corollaire, la question du « comment accueille-t-on les visiteurs à l’avenir ? » se pose selon le président de l’agglo qui met en garde contre une « surconsommation de nos atouts ». Alors que l’espoir d’un délestage en Bretagne intérieure est formulé, Anne Gallo, maire de Saint-Avé et vice-présidente de la Région en charge du tourisme, n’a pas dénoté dans le tableau : « 54 millions de nuitées ont été enregistrées cet été en Bretagne, soit l’équivalent de 2019 qui était une très belle année » relève la conseillère. Récemment sur l’Île de Bréhat, l’élue a mesuré combien il fallait s’armer de patience « pour commander un sandwich » parlant « d’1 h 30 d’attente ».

https://www.letelegramme.fr/bretagne/a-vannes-la-covid-dope-le-tourisme-mais-inquiete-07-09-2020-12612455.php

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La Bretagne devient une terre de vignes et ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle

Vendanges dans les vignes du Val de Loire. ici on vendange pour faire du brut de Saumur. *** Local Caption *** Le cuivre reste autorisé en agriculture En dépit de ses conséquences néfastes sur les sols, le cuivre vient d’être réautorisé pour sept ans en Europe. Un soulagement pour les producteurs bio. Mais les plafonds sont abaissés. Les vignes françaises sont de grosses consommatrices de cuivre pour la protection contre le mildiou.

Le réchauffement climatique va créer des conditions « bien plus favorables » pour la vigne en Bretagne même s’il existe une incertitude concernant les précipitations, estime le climatologue Hervé Quenol, directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

Hervé Quenol, vous êtes directeur de recherche au CNRS ((Laboratoire LETG, Université Rennes 2). Avec le réchauffement climatique, la Bretagne devient-elle une région propice à la culture de la vigne ?

La Bretagne connaît un engouement assez incroyable. Ces dernières années, énormément de petits vignobles ont été plantés parce que les conditions thermiques sont intéressantes. Jusqu’à récemment, c’était plutôt des associations ou des agriculteurs qui plantaient quelques plants de vigne.

Maintenant, les premiers vignobles commerciaux commencent à se planter. On observe une remontée vers le nord des zones de culture potentielle de la vigne. Cette dernière a besoin d’une somme de températures accumulées tout au long de sa croissance. …

https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/108041/reader/reader.html

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