Archives de catégorie : Vie locale

Desserte des îles – L’heure des comptes

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Article du Télégramme  

La Cour régionale des comptes a “ausculté” la desserte des îles du Ponant, “un enjeu pour la Région Bretagne”. En effet, le 1er janvier 2017, c’est elle qui pilotera ce dossier, géré jusqu’alors par les départements du Finistère et du Morbihan. Selon la Cour, les deux collectivités connaissent “insuffisamment” les coûts et les données relatives à ce service public. À revoir !

En contrôlant les liaisons vers les îles du Ponant, la Cour des comptes n’a pas levé de lièvre ni de scandale sur l’utilisation des deniers publics. Mais le rapport donne des informations pour éclairer la Région “le pilotage étant aujourd’hui défaillant, alors que l’équilibre financier des exploitants n’est pas assuré”, constate la Cour.

Les dessertes, sont “globalement bien gérées”.
Les flux de transport de voyageurs sont évalués à deux millions par an, dont un quart de résidents. À cela il faut ajouter les marchandises.

Des insuffisances. Selon l’estimation de la Cour, les dépenses de la collectivité s’élèvent en moyenne à 10,6 M€par an pour le conseil départemental du Finistère et 4,5 M€ pour le conseil départemental du Morbihan.

Les Départements étant propriétaires des équipements qu’ils mettent à disposition d’exploitants privés, délégataires du service public.
La Cour estime que ces dépenses sont “difficilement lisibles dans les documents budgétaires car non individualisées dans un seul et unique budget annexe”.

Quel est le coût global du service ? Le coût global, qui comprend en outre les dépenses des exploitants, est de 25 millions d’euros dans le Morbihan et de 15 millions dans le Finistère.

Une critique de la Cour : les Départements ne disposent pas de l’intégralité des données stratégiques pour “apprécier pleinement l’efficacité du service rendu, que ce soit sa qualité ou le taux de remplissage des navires en véhicules et poids lourds ou encore le coût du fret”.

Des déficits récurrents pour les exploitants. Ils résultent d’une fréquentation inférieure à leurs prévisions. Malgré les aides versées par les Départements, le déficit moyen de l’exploitant s’élève à 1 M€ par an pour le Morbihan (soit environ 5 % du chiffre d’affaires) et à 0,6 M€ pour le Finistère (soit 17 % du chiffre d’affaires annuel de la délégation).

Des tarifs “illisibles”. Selon la Cour, la politique tarifaire, fixée par les Départements sur proposition des délégataires, est “illisible” car composée d’un nombre excessif de tarifs. Pas moins de 200 pour le Morbihan.

La politique d’aide : des disparités constatées. La politique d’aide, selon la Cour repose prioritairement sur le contribuable pour le Finistère et sur les passagers “continentaux” pour le Morbihan. Le constat et l’avis du Président de la Cour régionale des Comptes. Jean-Louis Heuga, président de la Cour régionale des comptes, note que les deux services, du Finistère et du Morbihan, ont des points communs : délégation d’un service public à un opérateur privé et même type de passagers.

Selon le président il y a une approche différente des deux Départements : le Finistère assure une aide départementale aux passagers plus importante que le Morbihan.

“Les deux services se ressemblent mais leur philosophie diffère”, selon Jean-Louis Heuga. “C’est un service important” insiste le président. “Il est coûteux. Il est normal que les collectivités mettent la main à la poche puisqu’il s’agit d’un service public”.

La compétence de la desserte des îles étant transférée à la Région le 1er janvier 2017, “la Région Bretagne devra, dit-il, se poser la question”. Ou des questions : réflexion globale stratégique, principes de financement par l’autorité organisatrice, composition de la flotte.

 

Le Télégramme 11 février 2016

 

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Les Bernarches, un scénario hitchcokien ?

Cher lecteur, ayez la patience de lire l’article jusqu’au bout, une surprise vous attend

Attention : film non recommandé – 12 ans !

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Bernaches Cravant (2)

Ces migrateurs viennent sur la baie dès l’entrée de l’hiver, une visite très diversement appréciée. Elles nichent en général dans la toundra de l’ouest de la Sibérie et des pays du nord de l’Europe mais, dès l’automne elles arrivent par milliers pour passer l’hiver .
Elles s’installent alors aux abords des herbiers de la vasière pour se nourrir. En général, la nourriture principale des bernaches est une petite graminée marine se situant dans les zones de l’estran, la zostère, qui pousse sur les fonds sableux ou vaseux des littoraux abrités et des estuaires.

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Des solutions alternatives sont à l’étude dans d’autres régions comme le canon pour les effaroucher et l’utilisation de petits rapaces mais sans grande amélioration.

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La bernache est protégée en France depuis 1981 il est donc interdit de la chasser.

Sur l’île d’Arz ce sont essentiellement des bernaches cravant.

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Texte et photos de Dominique et Christian Noblanc

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Notice scientifique

Bernache cravant

Branta bernicla – Brant Goose

Bernache Cravant

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Ne pas tirer !

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Espèce protégée : interdite à la chasse

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Les Bernaches, hôte souhaité ou indésirable de l’île d’Arz ?

 

Les bernaches constituent une des attractions  touristique de l’île  et font le bonheur des photographes

mais leur migration ne fait pas que des heureux

Ces oiseaux viennent se nourrir sur les champs de l’île, au grand dam des agriculteurs dont elles détruisent les cultures. Les solutions semblent difficiles à trouver.

Sur l’Île-d’Arz, les bernaches arrivent de Siberie et des pays du nord de l’Europe, dès l’entrée de l’hiver, mais leur arrivée est très diversement appréciée.En effet elle s’installe aux abords des herbiers de la vasière pour se nourrir. Et en général, sa nourriture principale est une petite graminée marine que l’on trouve dans les zones de l’estran, la zostère. Cette plante pousse sur des fonds sableux ou vaseux des littoraux abrités. Cependant, au grand dam des agriculteurs, cette graminée étant de plus en plus rare, les bernaches colonisent les champs cultivés.

Les bernaches détruisent les cultures

Pour Monique Roho, Violaine et Sébastien Hautchamp fermiers sur l’île-d’Arz, cette occupation des terrains est catastrophique.Les bernaches détruisent non seulement les cultures, mais polluent la terre de leurs déjections. La situation est vraiment problématique pour les agriculteurs de l’île qui sont obligés d’acheter du fourrage pour nourrir leurs troupeaux.

Gérer différemment les terrains ?

Le problème semble malheureusement insoluble, puisque ces oiseaux sont des animaux protégés et que l’on ne peut pas les chasser.Interrogé sur le sujet, Guillaume Gelineau conservateur de la Réserve Naturelle de Séné, répond que la solution serait peut-être, après étude du terrain bien sûr, de gérer différemment les terrains, dans la mesure du possible. « La bernache recherche des prairies à herbe jeune et riche en protéine. En revanche, elle délaisse les prairies plus hautes trop riches en fibres et difficile à digérer… »

Ouest France 25 mai 2015

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Chronique cinématographique

Commment résister à revoir quelques images du film ?

Les oiseaux d’Hitchcock

avec la très belle Tippi Hedren

Affiche Les Oiseaux

Les oiseaux – Film d’Hitchcock

Tippy Hedren

… suite …

Tippi Hedren 3

… suite …

The birds

… et scène finale

Hitchcock

Et rien que pour la bande son !

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