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Déclin démographique = ronciers = touristes ?

 

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Merci à monsieur Philippe Guimard suite à l’article sur les cartes postales anciennes de l’île d’Arz, de nous avoir communiqué ces deux cartes postales des années 60. On observe une mise en jachère importante des terres et l’abandon en ronciers de terres auparavant cultivées.

D’autres cartes de la même époque illustrent ce recul des cultures.

Les anciens îledarais ont vécu ce recul de la culture liée au recul démographique dont témoigne le graphique suivant.

 

Ile d’Arz : Sa population passe de 250 habitants en hiver à 2 500 personnes en été. L’île reçoit plus de 200 000 visiteurs par an. En 2013, la commune comptait 249 habitants.

Courbe démographique

Wikipedia

Sur Arz, s’il ne pousse plus de pommes de terres , comme sur cette carte postale ancienne,  il y vient des touristes en nombre

 

Pommes de terre

200 000 touristes par an

Touristes

Ce qui nous renvoie à l’article de Jacques de Certaines

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Arz, une île de vieux ?

et à l’espoir de voir s’installer des maraîchers et d’autres couples jeunes bénéficiant notamment des programmes de logements à prix modéré en cours sur l’île d’Arz, à Kernoël notamment.

En attendant, allons tous voir l’exposition des enfants de l’île à partir du 4 juin au CIP

affiche_finale-1-1

La Vitrine de l’île d’Arz

Ce constat démographique nous fait détourner l’aphorisme de Georges Clemenceau :

La France est un pays extrêmement fertile: on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts.

en

Arz est une île fertile, on y laisse pousser des ronciers,

il pousse des touristes

et courir force lapins de garenne

lapin de garenne

Merci par avance à tous les lecteurs de La Vitrine qui disposent de cartes postales anciennes de nous les communiquer par mail à info@arz.fr

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Les Bernarches, un scénario hitchcokien ?

Cher lecteur, ayez la patience de lire l’article jusqu’au bout, une surprise vous attend

Attention : film non recommandé – 12 ans !

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Bernaches Cravant (2)

Ces migrateurs viennent sur la baie dès l’entrée de l’hiver, une visite très diversement appréciée. Elles nichent en général dans la toundra de l’ouest de la Sibérie et des pays du nord de l’Europe mais, dès l’automne elles arrivent par milliers pour passer l’hiver .
Elles s’installent alors aux abords des herbiers de la vasière pour se nourrir. En général, la nourriture principale des bernaches est une petite graminée marine se situant dans les zones de l’estran, la zostère, qui pousse sur les fonds sableux ou vaseux des littoraux abrités et des estuaires.

bernaches2

Des solutions alternatives sont à l’étude dans d’autres régions comme le canon pour les effaroucher et l’utilisation de petits rapaces mais sans grande amélioration.

bernaches cravant

La bernache est protégée en France depuis 1981 il est donc interdit de la chasser.

Sur l’île d’Arz ce sont essentiellement des bernaches cravant.

bernaches1

Texte et photos de Dominique et Christian Noblanc

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Notice scientifique

Bernache cravant

Branta bernicla – Brant Goose

Bernache Cravant

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Ne pas tirer !

chasseur

Espèce protégée : interdite à la chasse

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Les Bernaches, hôte souhaité ou indésirable de l’île d’Arz ?

 

Les bernaches constituent une des attractions  touristique de l’île  et font le bonheur des photographes

mais leur migration ne fait pas que des heureux

Ces oiseaux viennent se nourrir sur les champs de l’île, au grand dam des agriculteurs dont elles détruisent les cultures. Les solutions semblent difficiles à trouver.

Sur l’Île-d’Arz, les bernaches arrivent de Siberie et des pays du nord de l’Europe, dès l’entrée de l’hiver, mais leur arrivée est très diversement appréciée.En effet elle s’installe aux abords des herbiers de la vasière pour se nourrir. Et en général, sa nourriture principale est une petite graminée marine que l’on trouve dans les zones de l’estran, la zostère. Cette plante pousse sur des fonds sableux ou vaseux des littoraux abrités. Cependant, au grand dam des agriculteurs, cette graminée étant de plus en plus rare, les bernaches colonisent les champs cultivés.

Les bernaches détruisent les cultures

Pour Monique Roho, Violaine et Sébastien Hautchamp fermiers sur l’île-d’Arz, cette occupation des terrains est catastrophique.Les bernaches détruisent non seulement les cultures, mais polluent la terre de leurs déjections. La situation est vraiment problématique pour les agriculteurs de l’île qui sont obligés d’acheter du fourrage pour nourrir leurs troupeaux.

Gérer différemment les terrains ?

Le problème semble malheureusement insoluble, puisque ces oiseaux sont des animaux protégés et que l’on ne peut pas les chasser.Interrogé sur le sujet, Guillaume Gelineau conservateur de la Réserve Naturelle de Séné, répond que la solution serait peut-être, après étude du terrain bien sûr, de gérer différemment les terrains, dans la mesure du possible. « La bernache recherche des prairies à herbe jeune et riche en protéine. En revanche, elle délaisse les prairies plus hautes trop riches en fibres et difficile à digérer… »

Ouest France 25 mai 2015

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Chronique cinématographique

Commment résister à revoir quelques images du film ?

Les oiseaux d’Hitchcock

avec la très belle Tippi Hedren

Affiche Les Oiseaux

Les oiseaux – Film d’Hitchcock

Tippy Hedren

… suite …

Tippi Hedren 3

… suite …

The birds

… et scène finale

Hitchcock

Et rien que pour la bande son !

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