Ma liberté chérie,
Je suis un oiseau marri,
La liberté on m’a ravi,
Dans une cage on m’a enfermé,
On m’a volé ma liberté.
Dehors c’est surprenant,
Plus de moteur ronronnant,
Dans le ciel, point d’oiseaux d’acier,
On m’a volé ma liberté.
Habitué dans les airs à voguer,
Me voici attristé et paralysé
Je ne peux plus chanter,
On m’a volé ma liberté
Le soleil continue à briller,
La nature s’est réveillée,
Les bourgeons ont éclaté,
On m’a volé ma liberté.
Accablé, sur moi replié,
Je suis totalement désespéré.
Alors une voix s’est élevée
Essayant de me réconforter.
Si dans la cage tu es confiné
Ce n’est point pour te brimer,
C’est pour ta vie préserver,
Et que liberté tu puisses retrouver.
Notre planète a déjà été confrontée
A d’autres situations tout autant redoutées,
Mais toujours la tête a su relever
Et repartir sans se retourner.
Alors aujourd’hui soyons sereins,
D’ici peu nous en verrons la fin.
Ce que la situation nous aura révélé
C’est que la solidarité a été décuplée.
Quand la ville à nouveau s’animera,
Que tes amis tu embrasseras,
Joie et plaisir tu retrouveras
Et la cage à nouveau s’ouvrira,
Te permettant le ciel conquérir
Pour véritablement assouvir
Ta soif de folie inassouvie
Et alors à toi la liberté chérie.
Le scribouilleur ce jeudi 02/04/2020