Secrétaire d’État chargée de la biodiversité, Barbara Pompili a profité de son déplacement dans le Morbihan pour montrer que « protéger la biodiversité était une absolue nécessité ».

En débutant sa journée marathon par les jardins botaniques du groupe Yves-Rocher, elle a trouvé à La Gacilly une illustration concrète de l’intérêt de son combat.

Dans l’après-midi, sur le marais de Morboul à Séné, elle a rencontré les citoyens qui, bénévolement, contribuent à limiter le baccharis, une espèce de plante envahissante.

Une réglementation en novembreC’est devant les élus et le préfet du Morbihan qu’elle a annoncé son plan pour mobiliser les capacités à combattre ce fléau – les capacités de l’État et de ses établissements publics, mais également des scientifiques, des associations, des entreprises et des collectivités locales.

« L’union européenne a mis en place une réglementation. D’ici novembre la réglementation serait appliquée en France avec l’établissement d’un certain nombre de listes prévues et qui concerneront des espèces présentes en Europe, en outre-mer et spécifiques à notre pays. On met en place les outils législatifs, les outils réglementaires et on accompagne le travail de terrain. Ça s’accompagnera d’un plan d’actions », a-t-elle expliqué.

Ce jeudi, elle se rendra au Tour-du-Parc pour visiter l’association Ostréiculteur traditionnel autour du thème des huîtres nées en pleine mer.

Elle profitera aussi, en fin de matinée, pour visiter la réserve naturelle de Séné.

source Ouest France

Baccharis

Baccharis halimifolia, parfois appelée « séneçon en arbre », est un arbuste à feuilles caduques du genre Baccharis et de la famille des Asteraceae. On le trouve du Sud-Est des États-Unis jusqu’au Nord (Maine). Il vit typiquement dans les plaines côtières et les secteurs humides.

Originaire de la côte orientale des États-Unis, il a été introduit en Europe comme plante d’ornement depuis le xvii^e siècle. Il est naturalisé en Europe et en Océanie¹.

L’espèce est parfois appelé « faux-cotonnier » en raison des tapis de graines qu’il produit en automne.

En France, elle est largement naturalisée dans de nombreuses zones littorales comme la périphérie du Bassin d’Arcachon. Dans ces régions, le Baccharis est considéré comme une plante envahissante³ et est devenu l’ennemi des paludiers et de la biodiversité car il tend à remplacer la flore locale en formant des buissons particulièrement touffus. Le baccharis pousse vite (1,5 m en 3 ans). Il a déjà très sérieusement colonisé la presqu’île guérandaise et sa présence se fait de plus en plus remarquer en Brière où le problème existe également avec la jussie.

Une des solutions pour éradiquer le baccharis est de broyer les parcelles atteintes puis de faire paître du bétail (ovins ou bovins) sur la parcelle les années suivantes pour brouter les repousses

Source Wikipedia