France + 514 décès en hôpital + 924 décès en EHPAD et EMS en 24 h
Bretagne 2009 cas, 156 décès, 109 en service de réanimation (-8 en 24h)
Morbihan 505 cas
L’écart important entre les chiffres de ce jour et ceux d’hier s’explique par l’intégration à compter de ce jour de l’ensemble des cas testés en laboratoires privés. Cette intégration en une fois explique l’augmentation soudaine du nombre de cas testés dans la région.
Point de situation au 15 avril 2020
Le dénombrement des cas intègre les données de Santé publique France qui comptabilisent les résultats des analyses (test PCR) effectuées par l’ensemble des laboratoires publics ainsi que ceux de l’ensemble des laboratoires privés à compter de ce jour.
Concernant les EHPAD, les données sont actualisées par Santé publique France deux fois par semaine. Elles seront donc intégrées dans les communiqués de presse des mardis et vendredis.
Prise en charge des patients Covid-19 à l’hôpital en Bretagne actuellement :
- 109en service de réanimation (-8 en 24h)
- 306 en hospitalisation conventionnelle (-7)
- 89en soins de suite et réadaptation (+11)
- 5 en psychiatrie (-)
- 2 en urgence (-)
- 528retours à domicile (+33)
Dans le cadre des prises en charge hospitalière, 156 décès (patients âgés de 55 à 100 ans) sont à déplorer (+ 15 en 24h).
Par ailleurs, le nombre de cas de Coronavirus Covid-19 confirmés en Bretagne par diagnostic biologique (PCR) depuis le 28 février est de 2009(1771 pour les laboratoires publics et 238 pour les laboratoires privés), ainsi répartis :
- 556 personnes résidant en Ille-et-Vilaine
- 505 personnes résidant dans le Morbihan
- 495 personnes résidant dans le Finistère
- 265 personnes résidant dans les Côtes d’Armor
auxquelles s’ajoutent :
- 118 personnes ne résidant pas en Bretagne
- 70 personnes dont les départements de résidence ne sont actuellement pas encore connus.
Revue de presse
Dix-huit millions de personnes à risque devront rester confinées même après l’allègement du confinement prévu le 11 mai,a plaidé mercredi 15 avril le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy devant le Sénat.
Il affirme en outre que le déconfinement devrait être reporté si les conditions n’étaient pas réunies. « Pour ces 18 millions de personnes, on continuera le confinement », a-t-il déclaré. « Pour combien de temps, je ne sais pas. En attendant peut-être un médicament préventif », a-t-il ajouté. Il a fait référence aux personnes « d’un certain âge, dont [il est], au-dessus de 65 ou de 70 ans » , les personnes ayant des affections de longue durée, ainsi que « des sujets jeunes ayant une pathologie, mais aussi obèses » . Pour le reste de la population, le déconfinement annoncé par Emmanuel Macron pour le 11 mai ne pourra se faire que si un certain nombre de conditions sont réunies, a-t-il estimé. « Je suis extrêmement clair : si on n’a pas les pré-requis il faut rester confinés » et « s’il faut retarder de qu elques jours parce qu’on n’est pas prêt, il faudra retarder de quelques jours », a insisté le Pr Delfraissy. Parmi ces « pré-requis opérationnels et techniques », il a mis notamment en avant la disponibilité d’un nombre de tests de dépistage du virus suffisant et la mise en place d’un système de traçage des contacts des nouveaux cas identifiés. Malgré le ralentissement de l’épidémie attendu, les estimations tablent sur « 10 000 ou 15 000 nouvelles contaminations » par jour à partir de la mi-mai ou de la fin mai, a-t-il noté.
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