J-12

Revue de presse

La vente d’alcools forts à nouveau autorisée dans le Morbihan « Avec cet arrêté, je souhaitais mobiliser les esprits et l’intelligence collective sur les problèmes d’alcool dans le Morbihan. Mais je ne suis pas idiot au point de penser que mon arrêté suffirait. » Le préfet a expliqué sa décision dans un entretien. https://www.ouest-france.fr/bretagne/morbihan/l-alcool-fort-autorise-une-voiture-repechee-l-actu-du-jour-dans-le-morbihan-6821312

Le 17 avril dernier, il avait en effet décidé d’interdire la vente d’alcool à emporter, soulignant que “le duo alcool-confinement font mauvais ménage”. Cette décision avait été prise, alors que les chiffres de violences intra-familiales connaissaient une augmentation dans le département, avec une hausse de 30 %. Il expliquait : “Les très nombreuses interventions des forces de l’ordre se font quasi systématiquement sur fond d’alcool. Ce n’est évidemment pas supportable, d’abord pour les victimes mais aussi pour la société”. Selon Patrice Faure, une diminution de ces violences a été constatée le temps de l’interdiction. https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/morbihan-prefet-leve-arrete-anti-alcool-1822330.html

https://www.letelegramme.fr/bretagne/coronavirus-en-bretagne-forte-hausse-des-nouveaux-cas-dans-le-morbihan-29-04-2020-12545690.php

 Les nouveaux cas en forte hausse en Morbihan

Le département du Morbihan enregistre 46 cas de Covid-19 en plus sur les dernières 24 heures. Un mauvais chiffre qui s’explique selon la préfecture par un rattrapage dû à un laboratoire qui a transmis tardivement ses données.

Très mauvaise nouvelle pour le Morbihan. Le nombre de cas déclarés de Coronavirus enregistre une forte hausse (+ 46) en 24 heures. Une tendance négative qui se confirme donc après les + 12 de lundi et les + 6 d’hier mardi. «Toutefois, il convient de relativiser ce chiffre de + 46 cas confirmés dans le Morbihan car il est dû à un rattrapage de cas venant d’un laboratoire qui a tardé à consolider ses données et qui a donc communiqué tous les résultats en même temps» indique ce soir la préfecture du Morbihan. Sans ce rattrapage, sur les dernières 24 h pour le Morbihan, le chiffre serait de + 13.

Rappelons, qui plus est, que demain, les autorités de santé doivent dévoiler les départements qui seront classés en vert ou rouge et qui détermineront les mesures plus ou moins draconiennes à prendre en matière de déconfinement le 11 mai.

210 décès sont à déplorer

Pour les hôpitaux bretons, la prise en charge des patients Covid-19 à ce jour donne : 51 en service de réanimation (- 1 en 24 heures) ; 345 autres modes d’hospitalisation (+ 2 en 24 heures) ; 792 retours à domicile (+ 8 en 24 heures). Dans le cadre des prises en charge hospitalières, 210 décès (patients âgés de 55 à 100 ans) sont à déplorer (+ 3 en 24 heures).

Par ailleurs, le nombre de cas de Coronavirus Covid-19 confirmés en Bretagne par diagnostic biologique (PCR) depuis le 28 février est de 2 416 (soit + 63 en 24 heures). Ce qui, par département est ainsi réparti : 658 (+ 9) personnes résidant en Ille-et-Vilaine ; 619 (+ 46) personnes résidant dans le Morbihan ; 573 (+ 19) personnes résidant dans le Finistère ; 339 (+ 1) personnes résidant dans les Côtes-d’Armor. Des chiffres auxquels s’ajoutent 129 (+ 3) personnes ne résidant pas en Bretagne ; 98 personnes (- 15) dont les départements de résidence ne sont actuellement pas encore connus. https://www.ouest-france.fr/bretagne/morbihan/coronavirus-les-nouveaux-cas-en-forte-hausse-en-morbihan-6821231

Déplacements limités à 100 km : « Le motif familial impérieux est subjectif » https://www.lepoint.fr/societe/deplacements-limites-a-100-km-le-motif-familial-imperieux-c-est-subjectif-29-04-2020-2373357_23.php https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/deconfinement-le-flou-juridique-autour-des-deplacements-pour-motif-imperieux-familial_2124893.html

La distanciation physique dans le monde en dix images saisissantes https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/88884/reader/reader.html

Pour rouvrir les écoles, ces maires bretons ont des idées https://www.letelegramme.fr/coronavirus/pour-rouvrir-les-ecoles-ces-maires-bretons-ont-des-idees-30-04-2020-12545789.php

PHOTO Lionel Le Saux / LE TELEGRAMME. PLUFUR (22) : Un agriculteur nourrit des taureaux blonds d’Aquitaine sur une exploitation agricole.

Les exploitants agricoles, empêchés de travailler en raison du coronavirus, peuvent demander le versement d’une allocation de remplacement pour supporter son coût. https://www.letelegramme.fr/economie/une-allocation-pour-les-exploitants-agricoles-empeches-de-travailler-29-04-2020-12545779.php

Les Français devront aller en vacances près de chez eux cet été, dit le gouvernement

L’activité touristique va redémarrer pour une saison estivale « pas comme les autres » lors de laquelle les Français prendront des vacances près de leur domicile, privilégiant les sites naturels des départements « verts » où le virus circule peu, selon le secrétaire d’État Jean-Baptiste Lemoyne

« Vacances j’oublie tout… » dit la chanson. Mais les congés des Français ne s’annoncent pas exactement comme ceux du groupe Élégance dans ce tube des années 1980. « Je crois que cette saison estivale, il faut le dire, et tout le monde le voit, elle ne sera pas comme les autres », en raison de la pandémie de Covid-19, a déclaré, mercredi 29 avril, le secrétaire d’État chargé du Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne devant l’Assemblée nationale.

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« Le tourisme ne pourra reprendre que de façon concentrique, dans un premier temps, avec une clientèle d’ultra-proximité et on le voit, avec un certain nombre de sites qui vont pouvoir rouvrir », a-t-il développé. Parmi eux figurent « les petits musées, certains sites naturels, parcs et jardins dans les départements qui seront ‘verts’, où le virus ne circule pas de façon active », a détaillé Jean-Baptiste Lemoyne. https://www.ouest-france.fr/economie/tourisme/coronavirus-les-francais-devront-aller-en-vacances-pres-de-chez-eux-cet-ete-dit-le-gouvernement-6820956

 24 087 décès en France, la décrue se confirme en réanimation https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/direct-deconfinement-prefets-et-elus-examinent-le-plan-d-edouard-philippe-ce-mercredi-6820639

Craintes des Maires sur la responsabilité pénale

Outre le financement, la responsabilité pénale des maires a été aussi au centre de l’échange avec Édouard Philippe. C’est particulièrement avec la réouverture des écoles que les élus craignent que leur responsabilité soit engagée en cas de contamination. François Baroin a insisté sur la nécessité de créer un code sur cette question. « La valeur juridique des recommandations du conseil scientifique et du Haut Conseil de la santé publique sur la levée du confinement est un sujet essentiel sur lequel il faudra très vite statuer », souligne Éric Verlhac, directeur général de l’AMF https://www.lepoint.fr/politique/deconfinement-ce-qu-edouard-philippe-a-dit-aux-elus-locaux-29-04-2020-2373537_20.php

Ses voisins veulent qu’elle déménage, une sapeuse-pompière porte plainte en Normandie
Rachel Flandrin a reçu deux lettres anonymes en l’espace de quelques heures, la…
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J-13

Revue de presse

Déconfinement : les prudences d’Édouard Philippe. Ferme, sans pathos, le Premier ministre a présenté ce mardi devant l’Assemblée un plan de déconfinement très progressif. Il en appelle au civisme des Français. https://www.lepoint.fr/politique/deconfinement-les-prudences-d-edouard-philippe-28-04-2020-2373333_20.php

390 petits pêcheurs côtiers, chefs, mareyeurs, scientifiques, élus locaux et nationaux, euro-députés, figures publiques et associations demandent au gouvernement français de sauvegarder la petite pêche française. Signez l’appel pour rejoindre le mouvement. https://www.bloomassociation.org/mobilisation-petite-peche-cotiere/

La société Bateaux Bus du Golfe nous informe qu’il n’y aura aucune traversée le 01 Mai 2020.

Le 8 Mai 2020 : Uniquement sur réservation et en cas de nécessité en composant le 07 83 85 86 93 (réservation minimum 1 heure avant le départ) .

Plages interdites jusqu’au 1er juin – Pas de déplacement au-delà de 100 km – Un weekend de l’Ascension sous surveillance

Commuters maintaining distance by standing on blue circles on the ground, wait during a test phase at the San Giovani underground metro station in Rome, on April 27, 2020, during the country’s lockdown aimed at curbing the spread of the COVID-19 infection, caused by the novel coronavirus. – First tests were under way for subway access with security measures to avoid coronavirus infection in “Phase 2”, that will re-open on May 4. (Photo by Tiziana FABI / AFP)

Le déconfinement va dessiner une France en vert et rouge

Les départements vont être classés en fonction de leur exposition au virus, avec des conséquences très concrètes pour le quotidien des habitants.Par Angélique NégroniJean-Marie GuénoisMarie-Estelle PechAgnès Leclair et Jean-Yves GuérinPublié hier à 21:31, mis à jour il y a 2 heures

C’est une France à deux vitesses qui va se dessiner à compter du 11 mai, date à laquelle les premières mesures de déconfinement vont s’appliquer. Empruntant à la météo les couleurs vert et rouge qui évoquent le beau ou le mauvais temps, Édouard Philippe compte répartir les départements en deux catégories. Ceux qui sont peu touchés par l’épidémie vont être estampillés verts et pourront piocher dans les différentes mesures de déconfinement annoncées. Les autres, au contraire, car frappés plus durement par le coronavirus, seront rouges et devront s’astreindre à un régime plus strict.À lire aussi : Plan de déconfinement: ce qu’il faut retenir des annonces d’Édouard Philippe sur l’après 11 mai

Même si des questions se posent autour de cette méthode, Édouard Philippe a livré ce mardi des précisions. Élaborés par la Direction générale de la santé et Santé publique France, trois critères vont permettre cette classification qui sera arrêtée le 7 mai prochain. Ainsi le bulletin de santé d’un département sera mauvais donc rouge si, sur son territoire, «la circulation du virus reste active», si encore «les capacités hospitalières en réanimation restent tendues» et si également «le système local de tests et de détection des cas contacts» n’est pas suffisamment prêt. Les départements du Grand Est et ceux de l’Île-de-France, touchés de plein fouet par l’épidémie, rejoignent aujourd’hui de toute évidence cette catégorie rouge, tandis que ceux du Sud-Ouest, épargnés par la crise sanitaire, sont rassemblés dans l’autre.

C’est à compter de ce jeudi que ces «bulletins de santé» vont être rendus public. Le directeur général de la santé va, en effet, présenter tous les soirs la carte avec ces résultats, département par département a indiqué Édouard Philippe devant les députés. Puis, le 7 mai prochain, le verdict tombera: ces territoires sauront quelle couleur revêtir et définiront les mesures à prendre en fonction de leur situation. Et «si les indicateurs ne sont pas au rendez-vous, nous ne déconfinerons pas le 11 mai» ou alors «plus strictement», a aussi prévenu le chef du gouvernement, qui prévoit ensuite d’analyser la situation fin mai. Le 2 juin et en fonction de l’évolution du virus, d’autres mesures pourront être annoncées.

Marge de manœuvre

En présentant l’architecture globale du plan national de déconfinement, le gouvernement entend donc accorder une marge de manœuvre aux acteurs locaux pour ajuster les mesures à leur situation. «Je veux laisser le maximum de souplesse», aux acteurs de terrain a signalé le premier ministre. Ainsi, dans les départements peu infectés, la réouverture des collèges sera envisagée dès le 18 mai. Les préfets pourront décider de maintenir fermés des centres commerciaux. En matière de transport également, chaque collectivité responsable dans ce domaine, va devoir s’atteler à la tâche pour redémarrer à un rythme plus soutenu les métros, les bus et les trains. Tout en tenant compte de l’évolution de l’épidémie sur leur territoire, ils devront aussi se plier aux consignes générales délivrées par le gouvernement. Parmi elles: limiter le flux des passagers ou encore imposer la distanciation sociale.À lire aussi : Un déconfinement très prudent pour éviter une deuxième vague

Mais si, dans le cadre de ce plan, le sur-mesure local est autorisé, des limites strictes sont imposées. Si ce 11 mai sonne la fin des attestations de sortie, la liberté de circulation restera restreinte… jusqu’à 100 km de son domicile. Et «la vie d’avant» est loin de reprendre. Les grands événements populaires restent suspendus au moins jusqu’en septembre et les plages restent aujourd’hui interdites. Côté sport, bien des activités sont annulées. «La saison 2019-2020 de sport professionnel, notamment de football, ne pourra pas reprendre», a indiqué le premier ministre. Quant aux activités sportives de loisirs, elles resteront interdites dès qu’elles se pratiquent dans des lieux couverts ou encore quand elles sont collectives. Également, la culture va fonctionner au ralenti. Si les médiathèques et les bibliothèques vont pouvoir rouvrir leurs portes, ce ne sera pas le cas pour les cinémas, les théâtres et les grands musées.

«Déclaration de guerre»

Dans le milieu épiscopal, le nouveau report de la date de la reprise des cultes, et la place donnée à cette question, en fin de discours, juste après le sport, est «inadmissible», témoigne un prélat français d’importance, qui y voit une forme de «déclaration de guerre»«On ouvre les médiathèques mais on maintient fermées les églises, s’insurge-t-il. Et même pas un signal pour des messes qui aurait pu être autorisées dans les départements verts peu touchés par le virus! Aucun geste, non plus, pour faire passer par exemple, de vingt à trente le nombre de personnes pour les obsèques…»

Ambiguïté du discours

Plus feutré, mais très ferme, un communiqué officiel de la Conférence des évêques, publiée mardi en fin d’après-midi, a qualifié de «sévère» le confinement imposé aux religions. C’est «au nom de tous les évêques» que le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France «prend acte avec regret de cette date qui est imposée aux catholiques et à toutes les religions de notre pays».

Cette instance de gouvernement de l’Église catholique en France explique: «Nous voyons mal que la pratique ordinaire de la messe favorise la propagation du virus et gène le respect des gestes barrières plus que bien des activités qui reprendront bientôt.» Rappelant l’importance de la «dimension spirituelle et religieuse» de l’homme dans l’épreuve, et de «la liberté de culte, un élément constitutif de la vie démocratique», les évêques demandent officiellement «une rencontre avec les pouvoirs publics».

Personne, à vrai dire, ne s’attendait, dans le milieu religieux, à une reprise franche du culte, dès le 11 mai. La colère gronde toutefois, surtout dans le milieu catholique, face à ce refus massif et unilatéral sur la question du culte et le cousu main adapté aux territoires pour les autres réalités sociétales. D’autant que les diocèses et les paroisses catholiques s’organisaient déjà pour multiplier des messes dominicales, à places limitées, selon les lieux. La reprise du culte, après «la barrière du 2 juin» selon les termes du premier ministre, signifiera cette fois douze dimanches sans messe pour les croyants. Et sans «une petite concession», déplore encore un prêtre, pour le dimanche 31 mai, «avant-veille du 2 juin», grande fête de la Pentecôte…

D’où le questionnement de plusieurs membres du clergé, impatients de pouvoir servir des fidèles qu’ils décrivent comme «exaspérés» à propos l’une des dernières phrases ambiguës du premier ministre: «Les rassemblements organisés sur la voie publique ou dans des lieux privés seront donc limités à dix personnes.» Est-ce que cela signifie, se demandent-ils, que des messes puissent être célébrées dans cette limite, en dehors des églises? Autre ambiguïté du discours, questionnent-ils, les mariages, renvoyés d’un revers de main «à jours meilleurs» alors que les salles des fêtes rouvriront le 2 juin.


Parents et enseignants demandent encore à être convaincus

Priorité aux enfants les plus jeunes, ceux qui ne sont pas autonomes pour le travail scolaire, qui ne peuvent pas se garder seuls et empêchent leurs parents de travailler. Édouard Philippe l’a bien dit, les crèches rouvriront à partir du 11 mai, dans la limite de 10 enfants maximum par espace. Le chef du gouvernement demande aux gestionnaires de privilégier les familles monoparentales, les enfants de soignants et de professeurs ainsi que les couples qui doivent être physiquement présents au travail.

» À voir aussi – Édouard Philippe: «Le retour de nos enfants à l’école est un impératif pédagogique et de justice sociale»Edouard Philippe: «Le retour de nos enfants à l’école est un impératif pédagogique et de justice sociale»Le Premier ministre Edouard Philippe présente mardi 28 avril son plan de déconfinement devant l’Assemblée nationale. Ecoles, commerces, entreprises, masques, suivi des malades: découvrez les différentes mesures annoncées.

Edouard Philippe: «Le retour de nos enfants à l’école est un impératif pédagogique et de justice sociale» – Regarder sur Figaro LiveÀ lire aussi : Déconfinement scolaire: des scénarios qui soulèvent de nombreuses questions

«Le port du masque sera obligatoire pour les professionnels de la petite enfance, puisque les règles de distanciation physique ne peuvent pas y être appliquées», a-t-il précisé. De leur côté, toutes les classes des écoles maternelles et primaires rouvriront également, partout sur le territoire, dans la limite de «15 élèves par classe», à partir du 11 mai. Les écoliers n’auront pas à porter de masque, lequel est même «prohibé» chez les moins de 6 ans. Les directeurs d’école auront néanmoins accès à des stocks de masques chirurgicaux de taille enfant, à utiliser si un écolier présentait soudain des symptômes faisant craindre le Covid-19.

Quant au personnel scolaire, il recevra des masques, tant dans les écoles que dans les collèges. C’était une des grandes demandes des enseignants. Les collégiens de sixième et de cinquième reprendront à partir du 18 mai, mais uniquement dans les régions «vertes». En Île-de-France et dans le Grand Est, par exemple, les collégiens devraient rester chez eux. Les autres classes des collèges et des lycées pourraient rouvrir à partir de juin, «Avec une priorité pour les lycées professionnels», a souligné Édouard Philippe. Mais il n’est pas exclu qu’elles «restent fermées jusqu’au mois de septembre», a expliqué le ministre de l’Éducation nationale mardi soir.

Les familles pourront choisir de garder leurs enfants à la maison si elles le souhaitent, le premier ministre a précisé que ce retour à l’école était «sur la base du volontariat». Les professeurs, eux, devront revenir «sauf si ce sont des personnes à risques ou si quelqu’un l’est dans leur entourage, précise-t-on au ministère de l’Éducation. Tous les autres continueront à les accompagner à distance».

Le plan présenté diffère des pistes évoquées par Jean-Michel Blanquer la semaine dernière. Ce dernier entendait donner la priorité à certaines classes et rouvrir les lycées plus vite. Les dernières données épidémiologiques, tendant à démontrer que les enfants de moins de 10 ans sont faiblement malades et peu contagieux, ont joué pour une réouverture totale et plus précoce des écoles. «On peut aussi considérer que les apprentissages fondamentaux se jouent dans les petites classes», analyse Hubert Salaün, de la Peep, fédération de parents d’élèves du public. Le responsable du principal syndicat de chefs d’établissement, Philippe Vincent, du SNPDEN-Unsa, estime avoir été «plutôt entendu», puisque collèges et lycées ne rouvriront pas ou peu…

Quant aux syndicats d’enseignants du primaire, c’est une autre tonalité. Le plus important, le SNUipp-FSU, déclare «ne pas être prêt». Stéphane Crochet, du SE-Unsa, considère que «la reprise présentée par le premier ministre est inacceptable et impossible». Reste une inconnue: dans quelle mesure les maires accepteront-ils de faire travailler leur personnel périscolaire et de nettoyage, indispensable pour rouvrir les écoles?


Pour les seniors, une vie sociale limitée

Un confinement volontaire pour les seniors. Une vie sociale et des sorties limitées mais non interdites. Le premier ministre a insisté mardi sur la poursuite des mesures de prudence pour les plus de 65 ans. Il a appelé cette population plus à risque face au Covid-19 à respecter un confinement prolongé. Mais sans obligation formelle.«Il n’y aura pas de contrôle, pas d’attestation de sortie pour les plus âgés et les plus fragiles mais je leur demande de la patience. Ils devront prendre beaucoup de précautions», a précisé Édouard Philippe. «Les visites privées, quand elles reprennent, doivent être entourées de précaution, comme les sorties», a-t-il recommandé après avoir exprimé «une pensée pour les personnes âgées qui vivent la solitude à domicile et dans les Ehpad ».

«Nous saluons cette prise de position. Il ne devait pas y avoir de mesures spécifiques pour les plus de 65 ans. L’appel à la prudence est la bonne formule. Ces personnes sont responsables de leur santé. Il faut leur tenir un discours de citoyens et non les infantiliser», commente Pascal Champvert, président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA). Selon lui, l’équilibre «santé physique et psychique», entre «sécurité sanitaire et liberté» a été respecté par le premier ministre. Les Ehpad – où les visites familiales ont repris depuis le 20 avril au compte-gouttes – ne doivent cependant pas être «rebouclés» à la moindre suspicion, avertit Pascal Champvert. Enfin, l’AD-PA réclame «des tests en nombre suffisant pour toutes les personnes âgées et toutes les personnes qui les aident à domicile ou en établissement».

La perspective de la poursuite du confinement au-delà du 11 mai pour les seniors avait soulevé une vague de protestation mi-avril. Pour couper court à la polémique, l’Élysée avait assuré dès le 17 avril qu’il ne souhaitait «pas de discrimination» des personnes âgées dans le déconfinement, invoquant «la responsabilité individuelle». Le Conseil scientifique avait recommandé que les plus de 65 ans, ou ceux présentant des pathologies chroniques, respectent «un confinement strict et volontaire, qui les protège de risques de contamination». L’Académie de médecine avait de son côté alerté sur le risque de voir les aînés «s’étioler dans une solitude sans espoir ».


SNCF et RATP face au casse-tête du respect de la distanciation dans les transports

La RATP contrainte de changer de pied. «Nous allons travailler pour réadapter l’offre et limiter les flux afin de rendre possible la distanciation sociale en particulier aux heures de pointe, a réagi mardi soir le groupe aprèsle discours du premier ministre. La mise en application concrète d’une telle mesure, sur un réseau qui en temps normal produit 12 millions de voyages par jour, est en effet conditionnée à la capacité de limiter drastiquement les flux sur l’ensemble des lignes.» Si la SNCF n’a pas souhaité faire de commentaire, la RATP en appelle à «la compréhension et au civisme de ses clients pour limiter leurs déplacements au strict nécessaire».

Il faut dire que le gouvernement a pris une position beaucoup plus stricte qu’attendu. L’exécutif avait prévenu que le port du masque s’imposerait. Ce sera le cas dans tous les transports (métro, train…). Selon nos informations une amende de 135 euros devrait être infligée aux contrevenants. Les contrôleurs à bord des trains, métros et bus pourraient avoir le droit de dresser ces contraventions. L’obligation de maintenir la distanciation sociale dans les transports constitue une surprise. «Il faudra condamner un siège sur deux», a résumé le premier ministre. Bref, continuer à faire, comme pendant le confinement sur les TGV où seulement 50 % des sièges sont réservables.

«La France est le seul pays européen à cumuler à la fois le port du masque et la distanciation sociale dans les transports en sortie de confinement, souligne un expert. Seule la Chine avait pris ce parti jusqu’ici.» Une mesure très rigoureuse, même si le gouvernement a mis un peu d’eau dans son vin: condamner une place sur deux revient à établir une distance de 50 cm entre les passagers, pas d’un mètre. La même rigueur s’appliquera sur les déplacements longue distance avec une réservation obligatoire en train et l’obligation, au-delà d’un trajet de plus de 100 km (en voiture ou par un autre moyen) de fournir une attestation justifiant l’escapade pour un motif professionnel ou familial impérieux.

Le maintien de la distanciation sociale dans les transports en commun suscitait beaucoup de questions sans réponse mardi soir. Alors que le gouvernement prône un déconfinement différencié suivant le niveau de propagation du virus dans les départements, la condamnation d’un siège sur deux s’appliquera-t-elle dans les trams de Bordeaux, une ville peu touchée par la pandémie? La mise en place de cette politique risque d’être compliquée pour les opérateurs de transport. «Il faudra favoriser par des marquages au sol la bonne répartition sur les quais et se préparer à limiter les flux en cas d’affluence», a précisé Édouard Philippe. Faudra-t-il introduire des contrôles à l’entrée des gares, voire sur chaque quai? Comment éviter les attroupements? Faut-il compter les passagers voyageant debout?

Une des pistes pourrait être d’indiquer sur une appli quand une station est bondée pour en détourner les voyageurs. «Filtrer l’accès à une rame ou un tramway nécessitera des moyens humains qui coûteront cher aux opérateurs, alors qu’ils ont des recettes en chute», estime Gilles Savary, expert des transports.

Pour faire respecter la distanciation sociale, l’exécutif va augmenter l’offre de transport avec, dès le 11 mai, 70 % du trafic sur les réseaux de la RATP contre 30 % aujourd’hui. Et faire baisser la demande en favorisant le télétravail et en étalant les horaires. Cela dépendra du bon vouloir des employeurs et des salariés.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/le-deconfinement-va-dessiner-une-france-en-vert-et-rouge-20200428

Le Morbihan sera-t-il en vert ?

Trois critères de classification

La liste des départements classés en vert et en rouge sera dévoilée le 7 mai. D’ici là, à partir du jeudi 30 avril, le directeur général de la Santé présentera chaque soir l’évolution de l’épidémie dans chaque département. Pour cela, le gouvernement a retenu trois critères : le nombre de nouveaux cas dans la population sur une période de sept jours ; l’état des capacités hospitalières dans chaque région – y a-t-il suffisamment de lits disponibles, notamment dans les services de réanimation ? – et « le système local de tests ». Autrement dit, dans chaque département, pourra-t-on se faire dépister rapidement ? https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/confinement/departements-verts-et-rouges-quelles-differences-6820234

le président de l’Association des maires du Morbihan, Yves Bleunven

« Les maires du Morbihan seront force de proposition » pour le déconfinement

Après l’intervention du Premier ministre, Edouard Philippe, ce mardi 28 avril 2020, le président de l’Association des maires du Morbihan, Yves Bleunven, exhorte les maires à « ne pas retarder les investissements » pour « être acteurs de la relance, après ce séisme ».

Le président de l’Association des maires du Morbihan, Yves Bleunven, réagit aux annonces du Premier ministre, Edouard Philippe, ce mardi 28 avril 2020. Il estime que « sans l’ouverture des plages », il n’y aura pas de saison touristique dans le Morbihan.

Quel regard portez-vous sur les annonces du Premier ministre ?

On sent beaucoup de prudence car rater le déconfinement, c’est l’effondrement de l’économie. L’avis des médecins a été pris en compte. Sur les réouvertures d’écoles, de crèches, il n’y a pas eu beaucoup de précisions techniques. Du coup, les parents vont réagir en fonction de la façon dont on présentera, nous, le dispositif. C’est à peaufiner. Pour la mise à disposition de masques pour tout le monde le 11 mai, il faudra que l’on m’explique comment. Pour les tests aussi, j’attends de voir.

Les plages resteront fermées jusqu’au 1er juin. Et après ?

Les professionnels du tourisme travaillent là-dessus. C’est un secteur qui a un tel impact sur le PIB (Produit intérieur brut) du Morbihan… Sans ouverture des plages, c’est une saison touristique morte. Il est bien évident que les maires seront force de propositions. Laisser ouvrir des musées ou des châteaux et fermer des plages, ce sera un peu le principe des vases communicants sans régler le problème de fond.

Dans quel état d’esprit sont les maires morbihannais ?

Via les outils internet, nous échangeons sur les bonnes pratiques. J’y vois des maires sur le front, qui gèrent le quotidien mais qui sont aussi, pour beaucoup, dans l’accompagnement de la relance.

Au début, nous avons eu parfois l’impression d’être dans l’ordre et le contre-ordre. Là, il semble que les décisions qui viennent d’en haut sont plus lentes, plus pensées, moins réactives et plus faciles à appliquer.

En même temps, ils sont nombreux à commencer à s’inquiéter sur les prestations que l’on facture (accueil de loisirs sans hébergement, cantines…). Car il n’y a plus de recettes et nous ne pouvons mettre les agents en chômage technique. D’où un décalage recettes dépenses. Il va falloir réajuster les budgets de fonctionnement pour payer le personnel sans activité. Pour autant, on travaille sur les appels d’offres car on sait le poids de la commande publique sur l’économie. Et si on veut être acteurs de la relance après ce séisme, il faut se mettre à bosser sur les investissements et ne pas les retarder.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morbihan/entretien-les-maires-du-morbihan-seront-force-de-proposition-pour-le-deconfinement-6820340

Ploemeur . Morbihan . Plage du petit port de Lomener . Yoga à la plage pour ce premier week-end estival et ensoleillé . 500 participants . Premier festival « Shanti Yoga », porté par l’association Yoga School Bretagne (école de yoga de Ploemeur), dans le cadre de la journée mondiale du yoga .

Morbihan. L’horizon se dégage lentement sur les plages

Les plages resteront inaccessibles « au moins jusqu’au 1er juin », a fait savoir le Premier ministre, Edouard Philippe, ce mardi 28 avril 2020. Et après ? Si l’interdiction est levée, quelles modalités seront mises en œuvre durant l’été ? Les maires des communes littorales du Morbihan y réfléchissent déjà activement. La question est loin d’être anodine pour les maires des communes du littoral. Dans le cadre de la stratégie de déconfinement, le préfet a d’ailleurs mis en place un groupe de travail  plages et plaisance , qui inclut aussi la question de l’accès aux chemins côtiers et au sentier littoral GR 34. Les travaux, associant notamment élus, Service départemental d’incendie et de secours, représentants de sports nautiques et de glisse, pêcheurs plaisanciers, sont pilotés par la Direction départementale des territoires et de la mer. https://www.ouest-france.fr/bretagne/vannes-56000/morbihan-l-horizon-se-degage-lentement-sur-les-plages-6820326

Déconfinement : que pourra-t-on faire le 11 mai ?

Circuler librement, revoir ses amis et la famille, aller dans les magasins : le déconfinement prévu le 11 mai ouvre la voie à un retour à la normalité. Sous contraintes toutefois.

1 Sortir sans attestation

L’attestation de déplacement dérogatoire, c’est terminé à partir du 11 mai. Plus besoin d’avoir de justificatif, au format papier ou numérique, pour sortir de chez soi. « Il sera à nouveau possible de circuler librement, sans attestation, sauf pour les déplacements à plus de 100 km du domicile, qui ne seront possibles que pour un motif impérieux, familial ou professionnel », a précisé Édouard Philippe, ce mardi, lors de la présentation de son plan de déconfinement. Il sera donc possible de se balader à l’air libre, sans regarder sa montre pour vérifier que l’heure jusqu’ici autorisée n’est pas dépassée.

Le Premier ministre a également indiqué que les parcs et jardins « ne pourront ouvrir que dans les départements où le virus ne circule pas de façon active ». Et pour humer l’écume des vagues et s’enfoncer dans le sable, il faudra attendre encore un peu. Les plages, fermées depuis le début du confinement, resteront « inaccessibles au public au moins jusqu’au 1er juin ».

2 Inviter des gens chez soi

Après deux mois d’isolement, le retour à la vie sociale se fera progressivement à partir du 11 mai. Les rassemblements organisés sur la voie publique ou dans des lieux privés seront toutefois limités à dix personnes. Ce qui n’empêche pas d’inviter quelques amis ou des membres de la famille à la maison pour un apéro de retrouvailles. En revanche, Édouard Philippe recommande aux personnes âgées de continuer à limiter les contacts et les sorties.

Les cérémonies religieuses, comme les baptêmes ou les mariages, ne pourront pas se dérouler « avant le 2 juin ». « Les lieux de culte pourront continuer à rester ouverts. Mais je crois qu’il est légitime de leur demander de ne pas organiser de cérémonies avant le 2 juin », a-t-il souligné. « Les cérémonies funéraires resteront évidemment autorisées » après le 11 mai, mais « comme aujourd’hui, dans la limite de 20 personnes ». « Les cimetières seront à nouveau ouverts au public dès le 11 mai », a ajouté le chef du gouvernement.

3 Aller dans les magasins, les marchés…

Les commerçants entrevoient le bout du tunnel. Tous les magasins, marchés de plein air et halles couvertes pourront rouvrir à partir du 11 mai à condition d’être en mesure de faire respecter les mesures de protection sanitaire. « Les marchés seront en général autorisés, sauf si les maires ou les préfets estiment qu’ils ne peuvent faire respecter les gestes barrières », a déclaré le Premier ministre. Les commerces non essentiels pourront également à nouveau accueillir du public, a-t-il souligné. Toutefois, « chacun d’entre eux devra respecter un cahier des charges strict, limitant le nombre de personnes présentes en même temps dans le magasin et organisant les flux, afin de faire respecter la règle de la distance minimale d’un mètre par personne sans contact autour d’elle ».

PHOTO FRANCOIS DESTOC / LE TELEGRAMME PONT L'ABBE (29) : rue commerçante
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(LE TÉLÉGRAMME/FRANÇOIS DESTOC)

Les médiathèques, bibliothèques et petits musées pourront aussi rouvrir leurs portes dès le 11 mai « parce qu’ils peuvent fonctionner plus facilement en respectant les règles sanitaires », a précisé le Premier ministre. Le gouvernement prendra une décision sur les bars, cafés et restaurants fin mai, pour décider s’ils peuvent ouvrir après le 2 juin.

4 Retourner au travail

La reprise de la vie économique fait partie des enjeux du déconfinement. Le retour au travail devrait donc être massif le 11 mai. Édouard Philippe a toutefois demandé « avec insistance » aux entreprises de maintenir le télétravail « partout où c’est possible, au moins dans les trois prochaines semaines », afin de limiter l’affluence dans les transports et sur les lieux de travail. « Personne n’en ignore les contraintes mais celui-ci doit se poursuivre pour limiter le recours aux transports publics et pour limiter plus globalement les contacts », a-t-il plaidé.

Dans les cas où le télétravail n’est pas possible, le Premier ministre a encouragé « la pratique des horaires décalés dans l’entreprise ». « Elle étalera les flux de salariés dans les transports et diminuera la présence simultanée des salariés dans un même espace de travail », a-t-il souligné. Édouard Philippe a aussi appelé les entreprises à porter « une attention particulière aux emplois du temps, aux gestes barrières, à l’aménagement des espaces de travail » et à recourir au port du masque « dès lors que les règles de distanciation ne pourront être garanties ».

5 Se faire dépister ?

Non, sauf si on présente des symptômes du Covid-19. Le gouvernement compte en effet faire tester massivement les personnes présentant des symptômes et leurs contacts, et mettre en place des « brigades » dans chaque département pour identifier ces contacts. Le Premier ministre a réaffirmé son objectif de disposer de 700 000 tests par semaine à partir du 11 mai et a souligné que les personnes testées positives seront invitées à s’isoler soit chez elles, ce qui entraînera le confinement de tout le foyer pendant 14 jours, soit dans un lieu mis à disposition, notamment des hôtels réquisitionnés.

https://www.letelegramme.fr/france/deconfinement-que-pourra-t-on-faire-le-11-mai-28-04-2020-12545287.php

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