Île d’Ilur. Les jeunes volontaires préservent le patrimoine

La Ligue de l’Enseignement du Morbihan, en partenariat avec l’office franco-allemand pour la jeunesse, organise plusieurs chantiers de jeunes volontaires. L’un d’entre-eux se déroule sur l’île d’Ilur, dans le Golfe du Morbihan.

Cette semaine, ils sont 11 jeunes, entre 15 et 18 ans, à participer à la préservation de l’environnement et du patrimoine de l’île d’Iur. Pendant une semaine, les 7 allemands et 4 français se retrouvent pour restaurer une partie de l’île mais aussi pour partager de bons moments de convivialité.

Rythme dense, mais c’est aussi les vacances

Pendant une semaine, les jeunes sont logés au camping de l’île d’Arz. « Parfois les horaires sont difficiles, on se lève aux alentours de 7 h 30 pour se coucher vers minuit », indique William Becque, l’un des animateurs du chantier et membre de la Ligue d’enseignement du Morbihan. Sur la semaine passée dans le Golfe, trois jours sont prévus pour la réalisation des travaux. Les autres jours, plusieurs activités sont organisées : plages, balade à vélo sur l’île d’Arz, sortie dans les rues de Vannes ou bien encore kayak dans le Golfe. « Le principe, c’est moitié travail et moitié activités », explique William Becque.

Jean-Julien Le Flohic et Wail Djellouah viennent de région parisienne. Les chantiers sont aussi le lieu pour des amitiés naissantes puisque tous les deux ne se connaissaient pas auparavant.
Jean-Julien Le Flohic et Wail Djellouah viennent de région parisienne. Les chantiers sont aussi le lieu pour des amitiés naissantes puisque tous les deux ne se connaissaient pas auparavant. | Alexandre Le Naour.

Une belle expérience pour apprendre à communiquer

Vaisselles, cuisine, rangement, ici tout le monde travaille ensemble. « Les groupes de travail et le fait d’être ensemble nous font progresser dans les langues », indique Jean-Julien Le Flohic, 16 ans, qui participe au chantier. Pour Anna et Berenike, qui viennent de Naumburg en Allemagne, la barrière de la langue n’est pas un obstacle. « On se débrouille avec l’allemand, l’anglais et le français. C’est un bon entraînement », avoue Berenike. « On fait de belles rencontres, tout le monde s’entend bien », remarque de son côté Anna.

Certains participants du chantier de cette année étaient déjà présents sur l'île l'an passée. Une expérience humaine que certains ont donc voulu à nouveau réitérer.

Ouest France

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