La société bretonne est-elle matriarcale ?
Oui, affirment Philippe Carrer et Agnés Audibert
Le matriarcat psychologique des bretons: (1984) de Philippe Carrer
« L’homme breton dont nous parlons ne doit pas être saisi enfin comme une abstraction indépendante du système économique et social dans lequel il est plongé et auquel il participe. « Ainsi la personnalité bretonne ne devra pas être considérée comme une entité abstraite et désincarnée, mais comme caractérisant un individu qui appartient à une histoire collective précise et se trouve pris dans un réseau bien concret de conditions historiques, géographiques, sociales, économiques… spécifiques. »
C’est ainsi que La Société bretonne d’ethno-psychiatrie s’attache à cerner les comportements spécifiques bretons, pathologiques ou non :
* alcoolisme, délire paranoïaque, état dépressif, par exemple, qui sont les troubles les plus observés en milieu psychiatrique dans le Finistère
*ou encore — et c’est là ce qui nous intéresse principalement le pouvoir propre à la femme bretonne, le « matriarcat », que le Dr Carrer appelle « matricentrisme psychologique ».
Le matriarcat breton: (1992) d’Agnès Audibert
Non, selon Anne Guillou
Pour en finir avec le matriarcat breton : essai sur la condition féminine (2007)
Pour prolonger votre lecture :