** La loi est dure mais c’est la loi

Ce permis a été autorisé consciemment, et de son propre aveu, par la commission municipale en charge de l’urbanisme en dérogation du Plan Local d’Urbanisme et dans l’ignorance de la réglementation sur la protection des zones Natura 2000. Chaque personne de bonne foi peut le comprendre en lisant l’article joint.

Une manifeste et assumée dérogation au PLU

Aux électeurs qui ne voteront pas pour moi pour avoir défendu une application stricte du droit de l’urbanisme, je dis qu’ils ont raison car si je suis élu je m’engage à une rigoureuse application du droit de l’urbanisme à tous, sans arrangements avec le PLU.

Un recours en droit non en opportunité

La Mairie défend ce projet en arguant que c’est un “bon projet”. Il ne nous appartient d’en juger. Si le permis est, suite à nos actions, invalidé, il appartiendra au promoteur de déposer un nouveau dossier de demande, cette fois conforme au droit de l’urbanisme;

L’écologie ce ne sont pas des slogans mais des actions

Aux électeurs qui pensent comme moi que le droit doit être le même pour tous et que l’environnement n’est pas un thème de campagne mais un engagement, je rappellerai mon action hier qui a fait renoncer l’actuelle équipe municipale à un projet non concerté d’aménagement des chemins côtiers et aujourd’hui mon recours, non pas contre un projet ni une personne, mais pour que soient respectées toutes les règles de droit et qu’il n’y plus demain d’ “arrangement avec le PLU”.

Le recours a été notifié ce jour à la Mairie

Madame le Maire a indiqué au Télégramme laisser à la prochaine équipe municipale la réponse à apporter au recours.

Candidat compétent et indépendant

Quant à ma compétence, au-delà de ma formation d’ énarque, chacun jugera. Quant à ma liberté, les actes parlent car je ne suis pas à la course aux voix mais à la défense des îledarais. A ceux des électeurs qui partagent ma conviction que le loi doit être la même pour tous et qu’il faut préserver l’environnement de l’île d’Arz, je leur demande de mettre dimanche un seul bulletin dans l’urne, le mien.

Christophe Stener